Phyllis Dillon

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Phyllis Dillon
Naissance
Linstead, Drapeau de la Jamaïque Jamaïque
Décès (à 59 ans)
Long Island (New York), Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale Chanteuse
Genre musical ska, rocksteady, reggae
Années actives 1966 à 1971
Labels Treasure Isle
Trojan Records

Phyllis Dillon, née le à Linstead en Jamaïque et décédée le à New York[1], est une chanteuse de ska, de rocksteady, et de reggae.

Biographie[modifier | modifier le code]

Phyllis Dillon grandit à Linstead (paroisse de Sainte-Catherine) où elle admire les voix des célèbres chanteuses américaines des années 1950[2], dont Connie Francis, Patti Page ou encore Dionne Warwick. Elle s'inscrit à un concours de chant au Glass Bucket Club de Kingston, où le guitariste Lynn Taitt repère sa voix[3]. Il lui propose de venir auditionner dans les studios de Duke Reid et celui-ci lui propose alors d'enregistrer une chanson Don't Stay Away qui sort en 1967 sous forme de 45 tours sur le label du Duke : Treasure Isle[1]. Viennent ensuite de nombreux titres : Perfidia, It's Rocking Time, Love Letters en duo avec Alton Ellis, Woman Of The Ghetto, etc[4].

Selon la chanteuse, Reid sélectionnait personnellement les meilleures chansons enregistrées. Plusieurs faces de sa période rocksteady sont des adaptations d'airs de rhythm and blues et de soul[5].

Elle s'installe à New York en décembre 1967[3] où elle chante avec les Bucaneers. Les cinq années qui suivent, elle effectue les aller-retours en Jamaïque pour enregistrer auprès de Reid ; en parallèle, elle se centre sur sa famille et aspire à une vie active stable[6]. Dillon cesse toute activité musicale en 1971, avant de revenir en 1993 au Festival Rock Steady de Portmore en Jamaïque, et l'année suivante à Londres.

Elle meurt des suites d'un cancer le [3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « Phyllis Dillon Brought Good Cheer With Her Sweet Sound », sur jamaica-gleaner.com, (consulté le )
  2. Yannick Maréchal, L'Encyclopédie du Reggae 1960-1980, Paris, Éditions Alternatives, (ISBN 978-2-86227-437-9)
  3. a b et c (en) Andrew Hamilton, « Phyllis Dillon | Biography & History », sur AllMusic (consulté le )
  4. (en) Heather Augustyn, Don Drummond : The Genius and Tragedy of the World's Greatest Trombonist, McFarland & Co Inc, (ISBN 978-0-7864-7547-6), p. 132
  5. (en-GB) « Phyllis Dillon », sur Trojan Records (consulté le )
  6. (en) « Phyllis Dillon age, hometown, biography », sur Last.fm (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]