Prince rouge (homonymie)

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Un « prince rouge » désigne généralement un individu de haut rang, et généralement de très noble naissance, défendant des idées réformistes ou révolutionnaires (cas le plus courant), ou ayant mené des actions particulièrement sanguinaire (cas rare) :

Surnom[modifier | modifier le code]

  • Mohammad Daoud Khan (1909-1978), premier président de la République d'Afghanistan, surnommé « le Prince rouge », en raison de son origine royale et de ses liens privilégiés avec Moscou[5] ;
  • Talal ben Abdel Aziz (1923-), prince séoudien ayant flirté avec le nassérisme et le socialisme dans les années 1960[6] ;
  • Hicham el-Alaoui (1964-), cousin de Mohammed VI du Maroc, ainsi surnommé en raison de son engagement pour une démocratisation du régime politique marocain[7].

En République Populaire de Chine[modifier | modifier le code]

L'expression « princes rouges », ou « fils de prince », désigne les descendants des hauts dirigeants du Parti communiste chinois, qui accèdent aux pouvoirs politique, économique et militaire en République populaire de Chine[8].

Divers[modifier | modifier le code]

Prince rouge est le nom de code de la traque par le Mossad du Palestinien Ali Hassan Salameh, numéro 3 de Yasser Arafat dans les années 1970[9],[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. André Castelot, Philippe-Égalité, le prince rouge, Éditions Sfelt, 1950, 354 p.
  2. Robert Major, Jean Rivard ou L'art de réussir, Presses Université Laval, 1991, 338 pages, p. 203 : « mais Napoléon Joseph Charles Paul est en plus le "prince rouge", celui qui, à cette époque, incarne un des pôles de l'héritage de Napoléon Ier : le pôle libéral et démocrate [...] il est précédé par sa réputation: réputation de rouge, d'anticlérical et de libre-penseur ayant, de plus, épousé la fille du roi Victor-Emmanuel II, excommunié. »
  3. Béatrix de l'Aulnoit, Philippe Alexandre, La dernière reine, Victoria 1819-1901, Robert Laffont, 2012, 478 p. (livre numérique Google) : « son père, le sanguinaire Frédéric-Carl de Prusse, est appelé le « Prince rouge ». »
  4. Marithone Clotté-Sygnavong, Souphanavong, le « Prince Rouge » : biographie de l’ancien président, 804 p.
  5. Laurent Dessart, L'Afghanistan: à l'orée des temps du libre jugement. Précis historique, L'Harmattan, 2004, 224 p., p. 14 : « La république fut instaurée en 1973 par son prédécesseur de sang royal, Mohammad Daoud. Celui-ci, surnommé "le prince rouge", en raison de son origine aristocratique et de ses liens privilégiés avec Moscou, fut le dernier des représentants officiels de la famille royale durrani à exercer la souveraineté. »
  6. Stéphane Marchand, Arabie Saoudite : La menace, Fayard, 2003, 408 pages (livre numérique Google) : « Son père, Talal Ben Abdelaziz avait été surnommé le « Prince rouge », dans les années 60, en raison de son flirt poussé avec le nassérisme et le socialisme, puis d'un exil volontaire à grand spectacle qui avait duré de longues années. »
  7. Hubert Coudurier, Et les masques sont tombés... : les coulisses du quinquennat, Robert Laffont, 2012, 400 p. (livre numérique Google) : « Driss Basri, promptement écarté pour avoir voulu installer sur le trône le cousin maudit, Moulay Hicham, surnommé « le prince rouge ». »
  8. Martine Bulard, Le monde secret du Parti communiste, Le Monde diplomatique, septembre 2012 : « De fait, les « fils de princes » — les enfants des dirigeants historiques du parti (taizi dang) — occupent des postes au sein de l’appareil (un quart des membres actuels du Bureau politique), mais surtout à la tête des grands groupes publics ou semi-publics. On les dit en compétition avec les dirigeants issus de familles plus modestes ayant fait leur carrière dans la Ligue de la jeunesse communiste, les tuanpai, représentés par l’actuel président Hu Jintao et son premier ministre Wen Jiabao. Le futur président, M. Xi, fils de l’ancien bras droit de Zhou Enlai, appartient à la première catégorie, tandis que le prétendant au poste de premier ministre, M. Li Keqiang, fait partie des seconds. »
  9. Michel Bar-Zohar et Eitan Haber, Le Prince rouge, Fayard, 1983.
  10. Leyla Mansour, Corps de guerre: Poétique de la rupture, Éditions L'Harmattan, 2012, 258 pages, p. 22, note 1 (Livre numérique Google) : « connu au sein du Fatah sous les noms de Abou Hassan et du Prince Rouge, Ali Hassan Salameh était considéré comme le « fils adoptif » de Yasser Arafat (à la tête de l(OLP). »