Prison sans barreaux

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Prison sans barreaux

Réalisation Léonide Moguy
Scénario Hans Wilhelm
Léonide Moguy
Acteurs principaux
Sociétés de production Compagnie Internationale de Productions et Réalisations Artistiques (CIPRA)
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Durée 98 min
Sortie 1938

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Prison sans barreaux est un film français réalisé par Léonide Moguy, sorti en 1938.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Ce film raconte l'histoire de Nelly (Corinne Luchaire), jeune détenue rebelle au grand cœur, et d'Yvonne (Annie Ducaux), nouvellement promue directrice de maison de correction pour jeunes filles. Au début du film, Yvonne, jeune directrice aux méthodes novatrices, prend en charge la direction d'un établissement pénitentiaire pour jeunes filles situé dans les environs de Nice. Les sévices et autres brimades infligés aux pensionnaires par l'ancienne directrice et ses subordonnées ne font qu'envenimer la situation parmi les détenues. Ne supportant pas le traitement infligé à la pauvre Nelly, après une bagarre à la suite du déchargement d'un camion de charbon, Yvonne décide de faire appliquer sur-le-champ ses nouvelles méthodes « pédagogiques », ce qui a pour effet de rendre les détenues, la jeune Nelly en tête, plus calmes et civilisées. Nelly finit par se faire nommer « aide-soignante » dans l'infirmerie de la prison, et succombe vite au charme du docteur Guy Maréchal (Roger Duchesne), qui n'est autre que le fiancé d'Yvonne. Nelly, apprenant la liaison du médecin et d' Yvonne, choisit de ne pas dénoncer sa camarade Renée (Ginette Leclerc), laquelle a volé de l'alcool à l'infirmerie et s'est saoulée, non sans avoir semé la zizanie dans la prison. Par loyauté envers Yvonne qui n'est toujours pas au courant de sa liaison avec le docteur Maréchal, Nelly choisit de porter le chapeau pour le vol d'alcool. Mais Renée finit par tout avouer à Yvonne, qui choisit de pardonner à Nelly, et laisse partir son prétendant à Pondichéry sans elle. Tout ceci se conclut par la libération de la jeune Nelly, et conforte Yvonne dans ses méthodes humanistes de directrice de prison.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Jeanson par Jeanson. La Mémoire du cinéma français, Éditions René Château, 2000
  2. Edmond Épardaud, « Le Nouveau Studio de Saint-Laurent-du-Var peine inauguré, connaît une activité intense », La Cinématographie française, no 983,‎ (lire en ligne)
  3. a b et c Éric Leguèbe, Cinéguide 2001, Omnibus, 2000
  4. a et b G. Houbre, « Rééduquer la jeunesse délinquante sous Vichy : l'exemple du "Carrefour des enfants perdus" de Léo Joannon », in Rhei, n° 3, pp. 159-177, PUR, Rennes, 2000 (ISSN 1777-540X).
  5. Jacquette du DVD René Chateau, 2010

Liens externes[modifier | modifier le code]