Renée Green

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Renée Green
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Naissance
Pseudonyme
Green, ReneeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Représentée par
Galerie Nagel Draxler (d), Video Data Bank (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Berlin Prize (en) ()
Prix Anonymous Was A Woman ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Renée Green née en est une artiste, écrivaine et cinéaste américaine. Sa pratique artistique couvre un large éventail de média, dont la sculpture, l'architecture, la photographie, l’imprimé, la vidéo, le film, les sites web, et le son, qu’elle présente en général dans des installations.

Biographie[modifier | modifier le code]

Renée Green, née en 1959[1], étudie l'art à l'université Wesleyan, et fait une année d’études intermédiaires à la School of Visual Arts à New York. Renée Green suit également des cours d’édition à l'université de Harvard, Cambridge, MA. En 1989, elle participe à l'Independent Study Program (ISP) du Whitney Museum of American Art. Derrick Green, chanteur du groupe de metal Sepultura est son frère.Sa thèse de fin de diplôme intitulée Discours sur l’art afro-américain est une « analyse textuelle de la critique, écrite par des critiques noirs et blancs depuis les années 1920 et les années 1960[2]. » Sa participation au catalogage de la collection de Sol LeWitt, léguée au Wadsworth Atheneumne constitue une influence majeure sur son travail par la suite. Renée Green écrit les articles du catalogue[3] d’Adrian Piper et de Lawrence Weiner.

Renée Green est professeure au MIT[4] et dans d'autres universités en Europe et Amérique.

Elle est la soeur de Derrick Green, chanteur du groupe de thrash metal Sepultura.

Travail[modifier | modifier le code]

Le travail de Renée Green s'inscrit dans une perspective critique postcoloniale et l’art postminimal et conceptuel[5]. Il prend la forme d’installations complexes dans lesquelles les idées, les événements historiques et les récits, ainsi que les artefacts culturels, sont examinés à partir de plusieurs points de vue.

Elle réalise des œuvres qui prennent la forme d'installations en utilisant diverses techniques avec des archives, des textes, des dessins, et photographies, qui sont parfois élaborées de manière participative.

Sa société de production Free Agent Media produit entre 1993 et 2005 des vidéos et des archives sonores[5].

Le chercheur Alexander Alberro explique que le travail de Renée Green n’est pas vraiment didactique mais constitue plutôt une invitation à participer à la construction du savoir, ainsi qu’à en changer la perception « Green donne constamment au spectateur un rôle central dans le processus de déconstruction du discours généalogique, en assumant la position de sujet. En effet, une caractéristique qu’on retrouve dans ses installations est la production d'environnements interactifs qui mettent le spectateur dans le rôle d'un participant égal dans la construction du sens[6]. »

Œuvres (sélection)[modifier | modifier le code]

  • Color II, 1990, hommage Saartjie Baartman, installation[5]
  • Seen, installation, 1990
  • Commemorative Toile, tissus, 1993
  • Endless Dreams and Water Between, multimédia, 2008

Publications[modifier | modifier le code]

  • Other Planes of There: Selected Writings, éd. Duke University Press Books, 2014,
  • Renee Green: Endless Dreams and Time-Based Streams, coécrit avec Lia Gangitano et Ros Gray, éd. Yerba Buena Center for the Arts, 2011,
  • Certain Miscellanies: Some Documents, éd. Appel Foundation, 1997,
  • Sombras y Señales. Shadows and Signals, éd. Fondation Tàpies, 2000[7]
  • Some Conditions for Independent Study: The Whitney Program as a Thought Oasis or Weathered Bastion. In: Education, Information, Entertainment. Ute Meta Bauer, ed. Vienna: Selene; Institut für Gegenwartskunst, 2001
  • No Guru, no Method, no Master: Zur Methode und Zukunft der Lehre“ Texte zur Kunst (Cologne), no. 53 (March 2004): 140-143

Prix & bourses[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles[modifier | modifier le code]

  • Mostafa Heddaya, Renée Green, Art in America, 2016[10].
  • Thom Donovan, Renée Green’s Other Planes of There, Bomb Magazine, 2015[11].
  • Sharon Mizota, Renee Green's constellation of personal moments, Los Angeles Times, 2015[12].
  • Fabienne Dumont, Portrait. Renée Green, Critique d'Art, 2010[13].
  • Renée Green, Ongoing Becomings : Retrospective 1989-2009, catalogue d’exposition, Zurich, JRP Ringier, 2009.
  • Renée Green : tactiques de l’histoire, article de Giovanna Zapperi pour la revue Multitudes, No 34, 2008[14],
  • Art in Review; Renee Green, article de Martha Schwendener pour le New York Times, 2007[15].
  • Renée Green, sombras y señales (catalogue d’exposition), Barcelone, Fundació Antoni Tàpies, 2000.
  • Renée Green, catalogue d’exposition, Berlin/Amsterdam, DAAD/De Appel Foundation, 1996.

Essais[modifier | modifier le code]

  • Nicole Schweizer, Renee Green: Ongoing Becomings1989-2009, JRP Ringier, 2009[16].

Dictionnaires[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Antti Hiljá, « Renée Green – Galerie Nagel Draxler – Art », sur nagel-draxler.de (consulté le ).
  2. Vert, Renée.
  3. Paoletti, John T. Pas de Titre: La Collection de Sol LeWitt.
  4. « Renée Green | MIT Architecture », sur architecture.mit.edu (consulté le )
  5. a b c et d « Renée GREEN - Dictionnaire créatrices », sur www.dictionnaire-creatrices.com (consulté le )
  6. Alberro, A.
  7. a b c d e f g et h Green, Renée., Sombras y señales = Shadows and signals, Fundació Antoni Tàpies, (ISBN 8488786522, 9788488786524 et 9788488786456, OCLC 45713940, lire en ligne)
  8. Site officiel d'United States Artists
  9. (en) « Anonymous Was A Woman 2021 » [PDF], Anonymous Was A Woman, (consulté le ).
  10. « Renée Green - Reviews - Art in America », sur www.artinamericamagazine.com (consulté le )
  11. « Renée Green's Other Planes of There by Thom Donovan - BOMB Magazine », sur bombmagazine.org (consulté le )
  12. (en-US) « Renee Green's constellation of personal moments », Los Angeles Times,‎ (ISSN 0458-3035, lire en ligne, consulté le )
  13. Fabienne Dumont, « Portrait. Renée Green », Critique d’art. Actualité internationale de la littérature critique sur l’art contemporain, no 35,‎ (ISSN 1246-8258, DOI 10.4000/critiquedart.83, lire en ligne, consulté le )
  14. Giovanna Zapperi, « Renée Green : tactiques de l'histoire, Abstract », Multitudes, no 34,‎ 0000-00-00, p. 139–143 (ISSN 0292-0107, lire en ligne, consulté le )
  15. (en-US) Martha Schwendener, « Art in Review; Renee Green », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  16. Green, Renée, et Musée cantonal des beaux-arts Lausanne., Renée Green : ongoing becomings : retrospective 1989-2009 (ISBN 9783037640319 et 3037640316, OCLC 326589670, lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]