Roger Gaborit

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Roger Gaborit
Fonctions
Député français

(12 ans et 7 jours)
Élection 10 novembre 1946
Réélection 17 juin 1951
2 janvier 1956
Circonscription Charente-Maritime
Législature Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique RRRS
Maire de Rochefort

(7 ans)
Prédécesseur Albert Bignon
Successeur Ernest Guépin
Conseiller général de la Charente-Maritime

(6 ans)
Circonscription Canton de Rochefort-Nord
Successeur Ernest Guépin
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Luçon
Date de décès (à 92 ans)
Lieu de décès Rochefort-sur-Mer
Nationalité Française
Parti politique RRRS

Roger Gaborit, né le et mort le , est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issue d'une famille de petite bourgeoisie, son père est vétérinaire, il suit des études d'allemand et devient professeur au lycée Pierre-Loti de Rochefort. Résistant, il est décoré de la Croix de Guerre et de la Médaille de la Résistance.

Président de la délégation administration spéciale de Rochefort en , il est élu maire de cette ville en , et conseiller général, dans le canton de Rochefort-Nord en septembre.

Tête de la liste du Rassemblement des gauches républicaines en Charente-maritime lors des élections législatives de , il obtient 13,8 % des voix et est élu député.

Réélu maire de Rochefort en 1947, il devient, trois ans plus tard, président de la commission de la marine marchande et des pêches de l'assemblée nationale.

Lors des législatives de 1951, sa liste obtient 21 % des voix. Apparenté avec les listes SFIO, MRP et de droite, le RGR obtient deux sièges, et Gaborit est réélu député.

Durant cette législature, il est vice-président de la commission de la marine marchande et des pêches, rapporteur du budget de la marine marchande.

La même année, cependant, il est battu coup sur coup aux municipales, puis aux cantonales, par le gaulliste Ernest Guépin. Il continue cependant de siéger au conseil municipal, mais dans l'opposition.

Il s'intéresse de plus en plus aux affaires internationales. En , il se prononce pour la construction d'une Europe des Six afin de s'opposer à un retour en force de l'Allemagne en Europe. Il est aussi rapporteur du projet de loi ratifiant la CED, dont il défend l'adoption, mais qui est rejeté en .

Il fait alors partie des radicaux qui, après avoir voté pour l'investiture de Mendès-France, refusent de le soutenir et provoquent sa chute en , puis soutiennent Edgar Faure.

Lors des élections de , sa liste perd beaucoup de voix, mais, avec seulement 12,5 % des suffrages, il est tout de même réélu.

Bien qu'il vote en faveur de l'investiture de Guy Mollet, sa rupture définitive avec Mendès est actée lorsqu'il est remplacé à son poste de Questeur de l'Assemblée par Pierre Mailhé. Après le congrès radical d', il quitte le groupe mendésiste pour rejoindre les radicaux-socialistes qui siègent au centre-droit.

Après la fin de la Quatrième République, il ne retrouve pas son siège à l'Assemblée nationale.

Détail des fonctions et des mandats[modifier | modifier le code]

Mandat parlementaire

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]