Rosario Porto Ortega

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Rosario Porto Ortega
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Avocate, diplomate, consul de FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
María do Socorro Ortega Romero (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Alfonso Basterra Camporro (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Asunta Basterra Porto (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Rosario Porto Ortega, née à Saint-Jacques-de-Compostelle le 18 décembre 1969 et décédée dans la prison de Brieva, dans la province d'Ávila, le 18 novembre 2020, est une avocate espagnole, ancienne consule honoraire de France en Galice.

Elle est condamnée en 2015 pour l'assassinat de sa fille Asunta, dans l'affaire Asunta Basterra qui défraie la chronique en 2013, clamant son innocence le reste de sa vie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issue de la grande bourgeoisie galicienne, Rosario Porto Ortega est la fille de la professeure en histoire de l'art María do Socorro Ortega Romero et de l'avocat et diplomate Francisco Porto Mella[1].

Diplômée en droit de l'Université de Saint-Jacques-de-Compostelle et de l'Université Paris-III, titulaire d'une maîtrise en droit comparé, elle s'inscrit au barreau en tant qu'avocate et reprend le cabinet de son père Francisco Porto Mella[2]. Elle est consule honoraire de France entre 1997 et 2006 à Saint-Jacques-de-Compostelle, à la suite de son père[3]. Personnalité reconnue de la communauté française de Galice[4], elle est décorée de l'Ordre national du Mérite[5].

Elle épouse en février 1996 le journaliste Alfonso Basterra Camporro. En 2001, le couple adopte une enfant chinoise d'un an nommée Fang Yong, originaire de la ville de Yongzhou (Hunan), qu'ils prénomment Asunta à son arrivée en Galice. Les époux se séparent en 2013[6].

Rosario Porto Ortega est condamnée en 2015 pour l'assassinat de la fillette[7], disparue en septembre 2013[8]. Le juge est le magistrat médiatique José Antonio Vázquez Taín[9].

Cet infanticide défraie la chronique en Europe. Elle n'a de cesse de clamer son innocence, tout comme son ex-mari Alfonso Basterra[8].

Après plusieurs tentatives de suicide, elle met fin à ses jours, en 2020, dans la prison de Brevia, dans la province d'Ávila, où elle purgeait sa peine[10].

Postérité[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Rosario Porto Ortega (1969-2020) - Mémorial Find... » (consulté le )
  2. (es) « Rosario Porto, una abogada que heredó de su padre la responsabilidad consular de Francia », (consulté le )
  3. Par Le 19 octobre 2013 à 07h00, « Rosario, la grande bourgeoise », (consulté le )
  4. « rosario porto, asunta, saint jacques de compostelle, espagne » (consulté le )
  5. « Asunta, tuée par ses parents adoptifs pour de l'argent? - Espagne », (consulté le )
  6. « « L’affaire Asunta » sur Netflix : l’histoire vraie derrière la série glaçante - Elle », (consulté le )
  7. (es) P. S, S. R. Pontevedra et Jesús Duva, « Los análisis demuestran que Asunta recibió una dosis letal de ansiolítico », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
  8. a et b Lola Breton, « L'affaire Asunta : le vrai Alfonso Basterra a envoyé une lettre au créateur de la série Netflix depuis la prison », (consulté le )
  9. (es) 20minutos, « ENTREVISTA | El juez Taín: "Alfonso Basterra y Rosario Porto tenían un plan preconcebido y cada uno un papel asignado para matar a Asunta" », (consulté le )
  10. (es) Ujué Foces, « Rosario Porto se ahorca en la cárcel de Brieva a los dos meses de que le denegaran un permiso »,
  11. « Série: Dans «L’Affaire Asunta», un malaise profond et une mère infanticide portée par une actrice de génie - Le Temps », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )