Rudolf Fuchs (industriel)
Vice-président (d) Banque Générale Hongroise de Crédit (en) | |
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Président Chambre de commerce et d'industrie de Budapest (d) | |
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Président-directeur général Fuchs Philips & Co. (d) | |
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Président Première Compagnie Générale d'Assurance Hongroise | |
Directeur (d) La minoterie de Pest (d) |
Naissance | |
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Rudolf Fuchs (1809-1892), est un industriel et un journaliste hongrois du XIXe siècle.
Biographie[modifier | modifier le code]
Rudolf Fuchs né à Pest le 6 février 1809 de Keresztély (ou Christian) Fuchs (1775-1848)[1], grossiste puis industriel et négociant de tabac, et de Johanna Szepessy (1787-1869).
Fabrique Fuchs-Philips[modifier | modifier le code]
Marchand grossiste, Rudolf Fuchs devient dans les années 1840 le dirigeant et le copropriétaire de la première usine hongroise de tabac et de cigares créée par leur père: "Fuchs-Philips & Co." (1832-1850) (Fuchs-Philips és Tarsa en hongrois), au numéro 23 de la rue Síp. Plus célèbre fabrique de tabac du pays, elle employait en permanence 300 à 400 ouvriers et produisait 25 à 30 millions de cigares par an[2]. Lorsque le tabac devient en 1850 un monopole d'Etat, le Trésor rachète les grandes usines privées et ferme les petits ateliers. Pour l'usine Fuchs, la famille reçoit 135'000 forints. Le niveau de développement et la taille de l'usine sont attestés par l'inventaire dressé au moment de la réception par le trésor: 173 types de produits différents sont en stock avec près de 8 millions de cigares et 116 tonnes d'autres produits du tabac. Après une petite transformation, l'usine devient par la suite la "Fabrique royale hongroise de tabac d'Erzsébetváros" (Erzsébetvárosi Magyar Királyi Dohánygyár) (1851-1927)[2].
Entrepreneuriat[modifier | modifier le code]
Bénéficiant d'une solide réputation et d'une imposante fortune, il participe dans les années 1860 à la création de plusieurs établissements commerciaux: il cofonde et dirige la Première Compagnie Générale d'Assurance Hongroise (Első Magyar Általános Biztosító Társaság) ; il est conseiller et vice-président jusqu'en 1892 de la Banque générale hongroise de crédit (magyar általános hitelbank), le directeur de la minoterie de Pest (Pesti Hengermalom) et des chemins de fer Alföld–Fiumei Vasút (hu). Il fut également président de la chambre de commerce et d'industrie de Budapest (1857-1859).
Il s'occupe aussi dans les dernières années de sa vie de littérature technico-économique. Il laisse de nombreux échanges avec différents personnalités du monde économique, notamment avec l'éminent économiste américain Henry Charles Carey. Correspondant au Pester Lloyd, il se déclare un fervent partisan d'un système douanier protecteur.
Famille[modifier | modifier le code]
Il est le beau-père de Konrád Burchard Bélaváry et du professeur Vilmos Schulek, le neveu de Johann Samuel Fuchs (1770-1817), évêque luthérien de Lemberg et le grand-père du peintre Oszkár Glatz.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Sources[modifier | modifier le code]
- Judit Klement : Nagypolgár famíliák a 19. századi Pest-Budán és Budapesten. In: Tanulmányok Budapest Múltjából. XXXIII. 2006–2007. BTM, Budapest, 2007. 25–37.
- József Szinnyei : Magyar írók élete és munkái III (Fa–Gwóth). Budapest: Hornyánszky. 1894 sur mek.oszk.hu
- Naissance en février 1809
- Décès en novembre 1892
- Personnalité hongroise du monde des affaires du XIXe siècle
- Industriel hongrois
- Entrepreneur hongrois
- Économiste hongrois
- Entrepreneur du XIXe siècle
- Journaliste hongrois du XIXe siècle
- Décès à 83 ans
- Naissance dans l'empire d'Autriche
- Naissance à Budapest
- Décès en Autriche-Hongrie
- Décès à Budapest