Rue Claude-Bernard

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5e arrt
Rue Claude-Bernard
Voir la photo.
Rue Claude-Bernard en 2017.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 5e
Quartier Jardin-des-Plantes
Début 2, avenue des Gobelins et 4, rue de Bazeilles
Fin Place Pierre-Lampué et 1, rue des Feuillantines
Morphologie
Longueur 575 m
Largeur 20 m
Historique
Dénomination
Ancien nom Rue des Feuillantines
rue Gay-Lussac
Géocodification
Ville de Paris 2078
DGI 2069
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Claude-Bernard
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 5e arrondissement de Paris)
Rue Claude-Bernard
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La rue Claude-Bernard est une voie située majoritairement dans le quartier du Val-de-Grâce du 5e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Longue de 575 mètres, elle commence au 2, avenue des Gobelins et 4, rue de Bazeilles et finit au 1, rue des Feuillantines et place Pierre-Lampué.

Le quartier est desservi par la ligne 7 à la station Censier - Daubenton.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Claude Bernard.

Elle porte le nom du physiologiste et médecin, Claude Bernard (1813-1878)[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Partie sud de la rue des Feuillantines (actuelle rue Claude-Bernard), vue depuis l'avenue des Gobelins (vers 1877).

Ancienne partie de la rue des Feuillantines, la portion sud est renommée « rue Claude-Bernard » en 1881.

Le 2 septembre 1914, durant la première Guerre mondiale, la rue Claude-Bernard est bombardée par un raid effectué par des avions allemands[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Ne pas confondre avec l'hôpital de Lourcine.
  2. Le camp faisait partie d'un réseau de camps d'internement annexe à celui de Drancy. Des prisonniers étaient réquisitionnés dans le cadre de l’Aktion M pour, note le conservateur de la BNF Olivier Jacquot, « trier, classer, réparer et emballer les objets pillés dans les appartements des juifs déportés ». Les meubles étaient ensuite donnés aux victimes allemandes des bombardements. À Paris, les principaux camps furent : le camp d'Austerlitz, 43 quai de la Gare, le camp Lévitan, situé 85-87 rue du Faubourg-Saint-Martin, le camp Bassano, situé 2 rue de Bassano, le palais de Tokyo, le musée du Louvre, le 60 rue Claude-Bernard. Un dépôt se trouvait aussi à Aubervilliers.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 351.
  2. Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
  3. Jacques-Antoine Dulaure, Histoire physique, civile et morale de Paris, Paris, Furne et Cie, , tome III, pages 381-383.
  4. Olivier Jacquot, « La BnF à l'emplacement d'un ancien camp nazi ? », sur bnf.fr, (consulté le ).