Saint-Achillée
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Saint-Achillée, parfois appelé Saint-Achilée ou Saint-Achille-de-Montmorency, est un hameau compris dans le territoire de Château-Richer, au Québec (Canada).
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le hameau tire son nom de l'un ou l'autre des saint Achille honorés par l'Église catholique. Le toponyme rappelle Achille-Joseph Pelletier, curé de Château-Richer de 1883 à 1892, ayant aussi exercé son ministère à Lévis, au Labrador, au Saguenay et à Sainte-Sophie-d'Halifax à partir de 1860[1].
On note aussi les variantes « Saint-Achilée », « Saint-Achilé » ou « Saint-Achille-de-Montmorency »[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Saint-Achillée est situé sur le territoire de la ville de Château-Richer, à l'est de Québec. Le hameau est situé à 10 km au nord du noyau villageois de Château-Richer, le long de la rivière du Sault à la Puce[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le hameau est constitué lors de la concession des terres du domaine du Séminaire de Québec en 1834. Une dizaine de familles irlandaises viennent s'y établir en espérant pratiquer l'agriculture[1],[2],[3].
Les faibles rendements agricoles découragent les colons irlandais, qui quittent à partir de 1842. Ils sont remplacés graduellement par des Canadiens français[2]. Une mission est fondée en 1885 et une chapelle est construite[1],[2].
Jusqu'aux années 1950, le chemin qui le relie à la côte étant impraticable l'hiver, le village doit compter sur ses propres institutions afin d'assurer son fonctionnement : moulin à scie, chapelle, école, magasin général et bureau de poste. Ce dernier est ouvert en 1927 et fermé en 1964[1]. L'électricité est acheminée à Saint-Achillée en 1963[3].
Dans les années 1970, la scierie est fermée et les agriculteurs sont remplacés par des résidents qui travaillent à l'extérieur du hameau ou encore des villégiateurs[1].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Commission de toponymie du Québec, « Fiche descriptive - Saint-Achillée », Banque de noms de lieux du Québec, sur toponymie.gouv.qc.ca, gouvernement du Québec, (consulté le )
- Michel Cauchon, Lise Buteau et al., Fiche descriptive des bâtiments, Centre local de développement de la Côte-de-Beaupré, , 500 p. (ISBN 2-923493-02-8, lire en ligne), p. 1-2
- L’Aire de jeu inc., « Promontoire de Château-Richer : L’arrière-pays de Château-Richer », sur baladodecouverte.com (consulté le )
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Sophie Mongeon, « Petite histoire d'une concession », La Coste des Beaux prés, Société du patrimoine et d’histoire de la Côte-de-Beaupré, vol. 5, no 3, , p. 4
