Seabed Constructor

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Seabed Constructor
illustration de Seabed Constructor

Autres noms Olympic Athene, Olympic Boa
Type MT 6022 MKII (d)
Fonction Navire de ravitaillement offshore
navire océanographique
Histoire
Commanditaire ""Swire Seabed""
Constructeur Kleven Verft AS
Chantier naval Ulstein Drapeau de la Norvège Norvège
Lancement 2013
Armé 2014
Statut en service
Équipage
Équipage 102
Caractéristiques techniques
Longueur 115,40 m
Maître-bau 22 m
Tirant d'eau 7,12 m
Propulsion 5 Caterpillar
Puissance 5 x 3030 cv
Vitesse 12.5 nœuds (croisière)
Caractéristiques militaires
Aéronefs 1 hélipad
Carrière
Propriétaire Olympic Shipping (d)
Pavillon Drapeau de la Norvège Norvège
Port d'attache Bergen
Indicatif LFIP3
MMSI 257224000
IMO 96822148

Le Seabed Constructor est un navire de ravitaillement offshore polyvalent et navire océanographique norvégien appartenant à la Swire Seabed [1] et loué depuis à la société britannique de sondage hydrographique Ocean Infinity (en), basée à Houston, au Texas, aux États-Unis.

Histoire[modifier | modifier le code]

Connu auparavant sous le nom d' Olympic Athen et à l'origine de Olympic Boa [2], le navire a été mis à l'eau en 2013 et est immatriculé en Norvège[3]. Le navire est conçu pour effectuer des relevés géophysiques et géotechniques du fond marin, soutenir la construction ou la démolition de structures sous-marines, effectuer des opérations de creusement de tranchée et d'excavation et servir de plate-forme de ROV pour les véhicules sous-marins autonomes et les véhicules de surface non habités de la société.

Missions[modifier | modifier le code]

Le Seabed Constructor a participé à la recherche du vol 370 Malaysia Airlines. Il a été exploité par Ocean Infinity sur un contrat de recherche de 90 jours pour l’avion manquant. La mission s'est terminée sans succès à la mi-.

Le Seabed Constructor a ensuite été engagé par la marine argentine pour le naufrage de l'ARA San Juan[4]. Le , Seabed Constructor a retrouvé le San Juan un an et deux jours après la disparition du sous-marin. Le sous-marin repose sur le fond marin à une profondeur de 920 mètres (3 020 pieds) sous le niveau de la mer.

Le , le gouvernement français a annoncé que des drones lancés par le Seabed Constructor avaient retrouvé le sous-marin français Minerve [5], perdu en mer en 1968.

Le , après trois jours de recherches sous-marines, une mission menée par l'archéologue marin Mensun Bound (en) a annoncé avoir retrouvé l'épave du croiseur cuirassé SMS Scharnhorst de la Marine impériale allemande, coulé le au sud-est des Îles Malouines. L'expédition a utilisé un équipement de recherche sous-marine à la pointe de la technologie, à partir du Seabed Constructor. L'opération a impliqué le déploiement de quatre robots sous-marins autonomes (AUV), explorant une zone de recherche d’environ 4 500 km2 de fonds marins. La zone de recherche a été méthodiquement fouillée avec un sonar à balayage latéral et un sondeur multifaisceaux. L'épave a été localisée à environ 181 km de Port Stanley, par 1 610 mètres de profondeur[6],[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Swire Seabed
  2. MV Olympic Boa
  3. [1]
  4. ARA San Juan
  5. Le Minerve retrouvé
  6. (en) MercoPress, « Discovery of WW1 German Battlecruiser SMS Scharnhorst in Falklands waters », sur en.mercopress.com, (consulté le ).
  7. (en) BBC News, « German WWI wreck Scharnhorst discovered off Falklands », sur bbc.co.uk, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]