Sinophoneus

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Sinophoneus yumenensis

Sinophoneus
Description de cette image, également commentée ci-après
Dessin de Sinophoneus yumenensis.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Synapsida
Ordre Therapsida
Sous-ordre  Dinocephalia
Clade  Anteosauria
Famille  Anteosauridae

Genre

 Sinophoneus
Cheng et Ji, 1996

Espèce

 Sinophoneus yumenensis
Cheng et Ji, 1996

Sinophoneus, dont le nom signifie « tueur de Chine », est un genre éteint de reptiles carnivores de l'ordre des thérapsides et du sous-ordre des dinocéphales. Il appartient à la famille des Anteosauridae. Il a vécu il y a 272 à 270 millions d'années environ au début du Permien moyen (Roadien) dans ce qui est aujourd’hui la province de Gansu dans le nord de la Chine.

L'espèce type est Sinophoneus yumenensis, décrite par Cheng et Ji en 1996. Elle est connue par un crâne d’un individu adulte (l’holotype GMV1601), ainsi que par de nombreux crânes de spécimens juvéniles. Ces derniers ont d’abord été considérés comme appartenant à un animal différent, nommé Stenocybus, avant d’être réinterprétés en 2011 comme des Sinophoneus immatures. Sinophoneus montre une combinaison de caractères présents chez d’autres antéosaures. Son museau au profil bulbeux et ses narines externes situées devant la canine rappelle l’antéosaure basal Archaeosyodon, alors que ses ptérygoïdes aux processus transverses massifs et élargies distalement le rapprochent des antéosaures plus dérivés Anteosaurus et Titanophoneus. Les premières analyses phylogénétiques ont identifié Sinophoneus comme le plus basal des Anteosaurinae. Une analyse ultérieure l’a positionné en dehors des clades Anteosaurinae et Syodontinae, et le récupère comme le plus basal des Anteosauridae.

Description[modifier | modifier le code]

L’holotype de Sinophoneus est un crâne quelque peu déformé dorsoventralement mesurant 32 cm de longueur de l’extrémité du museau au condyle occipital[1] et environ 35 cm de longueur totale jusqu’à la bordure squamosale[2]. La partie supérieure des orbites a subi un écrasement, leur donnant une forme ovale. Elles devaient être originellement circulaire. La plus grande partie des arches temporales est manquante, de même que la denture des mâchoires supérieures. La mandibule n’est pas conservée. Le crâne se caractérise principalement par la présence d’une arête osseuse médiane débutant entre les orbites (où elle est faiblement développée) et s’étendant jusqu’à l’extrémité du museau (où elle est plus robuste) qu’elle dépasse de façon proéminente en vue dorsale. Les narines sont plus petites que chez les autres antéosaures. Comme chez Archaeosyodon, les narines sont entièrement situées devant la canine supérieure alors que chez les autres antéosaures elle est principalement localisée au-dessus ou en arrière de la canine. Le profil du museau est bulbeux comme chez Archaeosyodon. Les processus transverses des ptérygoïdes possèdent une extrémité distale très élargie leur conférant une morphologie palmée en vue ventrale comme chez Anteosaurus et Titanophoneus[2],[3],[1].

Synonymie avec Stenocybus[modifier | modifier le code]

Reconstitution d’un Sinophoneus yumenensis juvénile basé sur le spécimen IGCAGS V 361 qui constituait l’holotype du Stenocybus acidentatus

En 1997, Cheng & Li ont décrit le petit dinocéphale Stenocybus acidentatus, à partir d’un crâne complet (IGCAGS V 361) et des restes de mâchoires d’un second spécimen, provenant du même site que l'holotype de Sinophoneus. Bien que dans leur article, Cheng et Li n’aient pas comparé directement Stenocybus avec Sinophoneus, ils considèrent le premier suffisamment différent des Anteosauridae pour le placer dans une nouvelle famille, les Stenocybusidae[4]. Le nom de ce clade fut par la suite correctement modifié en Stenocybidae par Mikhaïl Feodosievitch Ivakhnenko[5]. Ce dernier fut par ailleurs le premier chercheur à suggérer que Stenocybus pourrait être la forme juvénile du Sinophoneus[5],[6]. En 2011, Christian Kammerer a également réinterprété Stenocybus comme un jeune Sinophoneus, les proportions du premier (absence d’une pachyostose, crâne haut et étroit, des orbites relativement grandes, et des fosses temporales plus petites) étant des caractères typiques des thérapsides juvéniles. De plus, le crâne immature du Stenocybus montre déjà une amorce de l’arête osseuse médiane du museau caractéristique du Sinophoneus, ainsi que le même profil bulbeux du museau que chez ce dernier. En conséquence, Kammerer considère Stenocybus acidentatus comme un synonyme récent du Sinophoneus yumenensis[3]. Une conclusion partagée par Liu et Li à partir de nouveaux spécimens mentionnés dans une courte note parue la même année[7]. En 2014, Jiang et Ji décrivirent deux nouveaux spécimens de Stenocybus : un museau avec les mâchoires articulées, et un dentaire droit avec une dentition presque complète, appartenant à deux individus légèrement plus grands que l’holotype. Bien qu’apportant de nouvelles informations sur l’anatomie de l’animal, comme le nombre de dents sur la mandibule, Jiang et Ji estiment que la position phylogénétique du Stenocybus reste difficile à confirmer, et que la synonymie de Stenocybus avec Sinophoneus, proposée par Kammerer, Liu et Li, doit être prouvée par la découverte de spécimens plus complets[8]. Les souhaits de Jiang et Ji avaient en fait déjà été réalisés quelques mois plus tôt. En 2013 Liu décrivit les sept nouveaux crânes de Sinophoneus (dont un associé à des restes postcrâniens) qui avaient seulement été mentionnés dans la note de 2011. Ces crânes appartiennent tous à des spécimens plus petits que l’holotype du Sinophoneus, mais ils représentent divers stades ontogénétiques. Ils confirment que les crânes de Stenocybus correspondent bien à plusieurs stades juvéniles du Sinophoneus[1].

Ontogénie[modifier | modifier le code]

La série ontogénétique du genre Sinophoneus est incomplète avec une gamme de taille non représentée entre les crânes juvéniles disponibles mesurant entre 12 et 18 cm de longueur et le seul crâne adulte connu mesurant 32 cm. Cependant, cette série ontogénétique permet d’illustrer les changements morphologiques importants entre les jeunes et les adultes de ce genre. Le crâne des jeunes est relativement haut et étroit, et la pachyostose est absente. Chez l’adulte, le crâne devient beaucoup plus large et bas, en particulier au niveau des os du palais qui s’élargissent considérablement, et une pachyostose s’observe sur les os entourant les orbites. La crête médiane sur le toit crânien est faible chez le plus petit spécimen connu, mais une paire de bosses est présente sur la ligne médiane de la région inter-orbitaire. Cette crête s'étend depuis le foramen pineal jusqu'à un point légèrement au-delà de l'orbite chez le juvénile. Elle est plus prononcée chez l'adulte où elle s'étend jusqu’à l’extrémité du museau qu’elle termine de façon proéminente. Les narines et les orbites n’augmentent que très légèrement de taille au cours de la croissance. En revanche, les dimensions des fosses temporales s’accroissent de façon spectaculaire. Elles sont triangulaires et beaucoup plus petites que l’orbite chez les plus petits spécimens, ont une taille proche de celles des orbites chez des spécimens un peu plus grands, et sont beaucoup plus grandes que l’orbite chez l’adulte. Ces derniers étaient donc équipés d’une musculature adductrice de la mandibule beaucoup plus développée que celle des juvéniles, et pouvaient infliger des morsures proportionnellement beaucoup plus puissantes. Ces différences indiquent que chez Sinophoneus, les juvéniles et les adultes occupaient certainement des niches écologiques distinctes et ne convoitaient pas le même type de proies[1]. C’était probablement le cas aussi chez le genre Sud-Africain Anteosaurus[9],[10].

Répartition géographique et stratigraphique[modifier | modifier le code]

Tous les fossiles du Sinophoneus proviennent d’une seule localité, le site de Dashankou, près de la ville de Yumen, dans l’ouest de la province du Gansu en Chine. Stratigraphiquement, ils appartiennent à la formation de Qingtoushan (qui avant 2012 était appelée la formation de Xidagou)[11], dont les sédiments sont d’origine fluviatile[12]. Aucune datation radiométrique n’est connue pour la formation de Qingtoushan, mais Liu et des collègues lui attribuent un âge Roadien inférieur (base du Guadalupien = Permien moyen), comblant ainsi en partie la Lacune d'Olson[12],[13]. Cette dernière correspond à une période de temps au registre fossile parcellaire, située entre le Permien inférieur, dominé par les pélycosaures, et le milieu du Permien moyen (Wordien), où les thérapsides prennent la première place dans les écosystèmes terrestres. L’âge Roadien attribué à la formation de Qingtoushan est une estimation déduite par le degré d’évolution de la faune de Dashankou. Cette faune est composée à la fois d’animaux appartenant à des lignées anciennes, plutôt typiques du Carbonifère supérieur et du Permien inférieur, comme le temnospondyle dissorophoide Anakamacops[14] et le Bolosauridae Belebey[15], et également de formes plus dérivées, plutôt typiques du Permien moyen et supérieur, comme les anthracosaures Chroniosuchidae Ingentidens et Phratochronis[14], le moradisauriné Gansurhinus[16], et plusieurs thérapsides. Ces derniers sont toutefois exclusivement représentés par des taxons basaux phylogénétiquement. Il s’agit des genres Raranimus, le thérapside le plus basal connu à ce jour[12],[17], et Biseridens, le plus basal des anomodontes[18],[19]. La nouvelle classification du Sinophoneus, identifié par Liu comme le plus basal des Anteosauridae, est un argument supplémentaire en faveur d’un âge Roadien pour la faune de Dashankou[1]. Par ailleurs, cette dernière a été corrélée avec la zone d’association à Parabradysaurus silantjevi de Russie d’âge Roadien[17]. Coïncidant avec sa position phylogénétique basale, l’âge Roadien inférieur du Sinophoneus fait de lui l’un des antéosaures les plus anciens connus à ce jour, avec le genre russe Microsyodon qui aurait un âge comparable[20].

Classification[modifier | modifier le code]

En 2011 Christian Kammerer a publié la première analyse phylogénétique incluant tous les genres d’antéosaures. Celle-ci a reconnu la monophylie des Anteosauridae, lesquels contiennent deux clades principaux : les Syodontinae et les Anteosaurinae. Sinophoneus y est identifié comme le plus basal des Anteosaurinae et est le groupe frère d’une trichotomie non résolue incluant Titanophoneus potens, T. adamanteus et Anteosaurus[3].


Ci-dessous, le cladogramme des antéosaures présenté par Kammerer en 2011[3] :

Therapsida
Dinocephalia
Anteosauria

Anteosaurinae


Anteosaurus magnificus



Titanophoneus adamanteus



Titanophoneus potens




Sinophoneus yumenensis



Syodontinae


Syodon biarmicum



Australosyodon nyaphuli




Notosyodon gusevi





Archaeosyodon praeventor



Microsyodon orlovi



Tapinocephalia

Tapinocaninus pamelae



Estemmenosuchus mirabilis





Biarmosuchus tener




En décrivant le nouvel antéosaure brésilien Pampaphoneus, Cisneros et al. ont présenté plusieurs cladogrammes confirmant la reconnaissance des clades Anteosaurinae et Syodontinae. Sinophoneus y occupe la même position que dans le cladogramme proposé par Kammerer[21].

Le cladogramme de Cisneros et al. publié dans l’article principal et excluant le genre Microsyodon[21] :

Therapsida

Biarmosuchus tener


Dinocephalia


Estemmenosuchus uralensis




Ulemosaurus svijagensis



Tapinocaninus pamelae




Anteosauridae

Archaeosyodon praeventor



Anteosaurinae

Sinophoneus yumenensis




Titanophoneus adamanteus




Titanophoneus potens



Anteosaurus magnificus





Syodontinae

Pampaphoneus biccai




Notosyodon gusevi




Syodon biarmicum



Australosyodon nyaphuli









L’un des quatre cladogrammes de Cisneros et al. publié dans les informations supplémentaires et incluant le genre Microsyodon[21] :

Therapsida

Biarmosuchus


Dinocephalia


Estemmenosuchus




Ulemosaurus



Tapinocaninus




Anteosauridae

Archaeosyodon



Anteosaurinae

Sinophoneus




Anteosaurus




T. potens



T. adamanteus





Syodontinae

Pampaphoneus




Notosyodon




Syodon




Microsyodon



Australosyodon










En 2013, Jun Lui a présenté un nouveau cladogramme dans lequel Sinophoneus est réinterprété comme le plus basal des Anteosauridae et est donc exclu des Anteosaurinae[1].

Le cladogramme publié par Jun Liu en 2013[1] :

Therapsida

Biarmosuchus tener


Dinocephalia


Estemmenosuchus uralensis




Ulemosaurus svijagensis



Tapinocaninus pamelae




Anteosauridae

Sinophoneus yumenensis




Archaeosyodon praeventor



Anteosaurinae

Anteosaurus magnificus




Titanophoneus adamanteus



Titanophoneus potens




Syodontinae

Pampaphoneus biccai




Notosyodon gusevi




Syodon biarmicum




Australosyodon nyaphuli



Microsyodon orlovi











Notes et références[modifier | modifier le code]

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Références taxinomiques[modifier | modifier le code]

(en) Référence Paleobiology Database : Sinophoneus Cheng et Ji, 1996

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g (en) J. Liu, « Osteology, Ontogeny, and Phylogenetic Position of Sinophoneus yumenensis (Therapsida, Dinocephalia) from the Middle Permian Dashankou Fauna of China », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 33, no 6,‎ , p. 1394-1407 (DOI 10.1080/02724634.2013.781505)
  2. a et b (en) Z.-W. Cheng et S. Ji, « First record of a primitive anteosaurid dinocephalian from the Upper Permian of Gansu, China », Vertebata PalAsiatica, vol. 34, no 2,‎ , p. 123-134 (lire en ligne)
  3. a b c et d (en) C. Kammerer, « Systematics of the Anteosauria (Therapsida: Dinocephalia) », Journal of Systematic Paleontology, vol. 9, no 2,‎ , p. 261-304 (DOI 10.1080/14772019.2010.492645)
  4. (en) Z.-W. Cheng et J.-L. Li, « A new genus of primitive dinocephalian - the third report on Late Permian Dashankou lower tetrapod fauna », Vertebata PalAsiatica, vol. 35, no 1,‎ , p. 35-43 (lire en ligne)
  5. a et b (en) M.F. Ivakhnenko, « Biarmosuches from the Ocher faunal assemblage of eastern Europe », Paleontological Journal, vol. 33, no 3,‎ , p. 289-296
  6. (en) M.F. Ivakhnenko, « Eotherapsids from the East European Placket (Late Permian) », Paleontological Journal, vol. 37,‎ , p. 339-465
  7. (en) J. Liu et J. Li, « Osteology and phylogenetic Position of Sinophoneus yumenensis (Therapsida, Dinocephalia) from the Dashankou Fauna (Middle Permian) », 71st Annual Meeting Society of Vertebrate Paleonotology, November 2 – 5, 2011,‎ , p. 145 (lire en ligne)
  8. (en) S. Jiang et S. Ji, « New specimens of Stenocybus acidentatus (Therapsida: Dinocephalia) from the Middle Permian Dashankou fauna of China », Acta Geologica Sinica (English Edition), vol. 88, no 3,‎ , p. 730-737 (DOI 10.1111/1755-6724.12233)
  9. (en) A. Kruger, « Ontogeny and cranial morphology of the basal carnivorous dinocephalian Anteosaurus magnificus from the tapinocephalus assemblage zone of the South African Karoo », A dissertation submitted to the Faculty of Science, University of the Witwatersrand, Johannesburg, in fulfilment of the requirements for the degree of Master of Science. Johannesburg, 2014,‎ (lire en ligne)
  10. (en) A. Kruger, B.S. Rubidge et F. Abdala, « A juvenile specimen of Anteosaurus magnificus Watson, 1921 (Therapsida: Dinocephalia) from the South African Karoo, and its implications for understanding dinocephalian ontogeny », Journal of Systematic Paleontology,‎ (DOI 10.1080/14772019.2016.1276106)
  11. (en) J. Liu, Q.-H. Shang, K.-Q. Sun et L. Li, « The horizon of Dashankou Fauna and the Permo-Triassic strata in northern Qilian area, China », Vertebrata PalAsiatica, no 4,‎ , p. 373-381 (lire en ligne)
  12. a b et c (en) J. Liu, B. Rubidg e et J. Li, « New basal synapsid supports Laurasian origin for therapsids », Acta Palaeontologica Polonica, no 3,‎ , p. 393-400 (DOI 10.4202/app.2008.0071)
  13. (en) J. Liu, « Dashankou Fauna : A Unique Window on the Early Evolution of Therapsids », Bulletin of the Chinese Academy of Science, vol. 24, no 2,‎ , p. 83-85 (lire en ligne)
  14. a et b (en) J. Li et Z. Cheng, « New Anthracosaur and Temnospondyl Amphibians from Gansu, China – The Fifth Report on Late permian Dashankou Lower Tetrapod Fauna », Vertebrata PalAsiatica, vol. 37, no 3,‎ , p. 234-247 (lire en ligne)
  15. (en) J. Müller, J.-L. Li et R.R. Reisz, « A new bolosaurid parareptile, Belebey chengi sp. nov., from the Middle Permian of China and its paleogeographic significance », Naturwissenschaften, vol. 95,‎ , p. 1169-1174 (DOI 10.1007/s00114-008-0438-0)
  16. (en) R.R. Reisz, J. Liu, J.-L. Li et J. Müller, « A new captorhinid reptile, Gansurhinus qingtoushanensis, gen. et sp. nov., from the Permian of China », Naturwissenschaften, vol. 98, no 5,‎ , p. 435-441 (DOI 10.1007/s00114-011-0793-0)
  17. a et b (en) A. Duhamel, J. Benoit, B.S. Rubidge et J. Liu, « A re-assessment of the oldest therapsid Raranimus confirms its status as a basal member of the clade and fills Olson’s gap », The Science of Nature, vol. 108, no 26,‎ , p. 1-2 (DOI 10.1007/s00114-021-01736-y)
  18. (en) J. Li et Z. Cheng, « First discovery of eotitanosuchian (Therapsida, Synapsida) of China », Vertebrata PalAsiatica, no 4,‎ , p. 268-282 (lire en ligne)
  19. (en) J. Liu, B. Rubidge et J. Li, « A new specimen of Biseridens qilianicus indicates its phylogenetic position as the most basal anomodont », Proceedings of the Royal Society B (2010) 277,‎ , p. 285-292 (DOI 10.1098/rspb.2009.0883)
  20. (en) V.K. Golubev, « Dinocephalian Stage in the History of the Permian Tetrapod Fauna of Eastern Europe », Paleontological Journal, vol. 49, no 12,‎ , p. 1346-1352 (DOI 10.1134/S0031030115120059)
  21. a b et c (en) J.C. Cisneros, F. Abdala, S. Atayman-Güven, B.S. Rubidge, A.M.C. Şengör et C.L. Schultz, « Carnivorous dinocephalian from the Middle Permian of Brazil and tetrapod dispersal in Pangaea », Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, vol. 109, no 5,‎ , p. 1584-1588 (DOI 10.1073/pnas.1115975109, lire en ligne)