Soulèvement de Kengir

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Soulèvement de Kengir

Informations générales
Date 16 mai - 25 juin 1954
Lieu Kengir, Kazakhstan
Issue Victoire tactique du gouvernement
Victoire stratégique des rebelles
Belligérants
Drapeau de l'URSS Armée rouge
Drapeau de l'URSS MVD
Drapeau de l'URSS Forces du Goulag
Résistance de Kengir
Commandants
Drapeau de l'URSS Sergei Yegorov
Drapeau de l'URSS Ivan Dolgikh
Kapiton Kouznetsov
Forces en présence
1 700 hommes 5 200 hommes
Pertes
~40 blessés, selon les estimations soviétiques officielles 500 à 700 tués selon les prisonniers, 37 tués et 106 blessés selon les estimations soviétiques officielles

Répression politique en Union soviétique

Coordonnées 47° 50′ 28″ nord, 67° 36′ 54″ est

Steppe au Kazakhstan

Le soulèvement de Kengir est un soulèvement de prisonniers du camp de travail soviétique de Kengir, au Kazakhstan, qui eut lieu au printemps de 1954. Il est très différent des autres soulèvements qui ont pu avoir lieu dans les camps du Goulag à la même époque — comme le soulèvement de Vorkouta — en raison de sa durée et son intensité.

Le soulèvement[modifier | modifier le code]

À la suite du meurtre de plusieurs prisonniers par des gardes, les détenus de Kengir entament une rébellion et prennent entièrement possession du camp durant des semaines. Du fait d'une alliance atypique entre les détenus de droit commun et les prisonniers politiques, les révoltés réussissent à surprendre les gardes et l'administration du camp, mettant le camp en quarantaine et organisant sa défense pour empêcher toute incursion des autorités dans ce territoire nouvellement conquis. Cette occupation d'une durée sans précédent permet l'émergence d'activités diverses et originales, comme la formation démocratique d'un gouvernement provisoire de prisonniers, des mariages de prisonniers, des cérémonies religieuses, un relatif développement artistique et culturel et l'engagement dans une large campagne de propagande contre les autorités en place.

Après 40 jours de liberté dans l'enceinte du camp, de négociations intermittentes et de préparation commune en vue d'un conflit violent, le soulèvement est brutalement écrasé par les chars et armes des forces armées soviétiques, le matin du . Selon d'anciens prisonniers, cinq à sept cents personnes furent tuées ou victimes de la répression, alors que les sources officielles avancèrent seulement quelques dizaines de tués. L'histoire du soulèvement fut pour la première fois écrite dans L'Archipel du Goulag, œuvre du Prix Nobel romancier et dissident russe Alexandre Soljenitsyne.

Le récit de Soljenitsyne[modifier | modifier le code]

Le soulèvement de Kengir constitue le chapitre 12 de la cinquième partie de l'Archipel du Goulag. En substance, Alexandre Soljenitsyne[1] décrit dans ce chapitre les évènements relatifs au soulèvement de Kengir qui peuvent être résumés comme suit :

En , Lavrenti Beria est condamné à mort. Dans les camps spéciaux pour les « politiques » (appelés aussi articles 58) l'espérance de rapides changements favorables apparaît. Mais au Ministère de l'Intérieur, au contraire, le besoin se fait sentir de prouver que les officiers du Ministère de l'intérieur ont encore une utilité aussi grande que par le passé[2]. Les agents de l'administration finissent par espérer des désordres pour faire cesser les compressions de personnel et de salaire. Dans Kengir les soldats tirent à plusieurs reprises sur des innocents pour des vétilles. Excédés, les zeks finissent pas cesser le travail et demandent que les soldats coupables soient jugés. Il leur est promis qu'ils le seront[3].

Trois jours de grève[modifier | modifier le code]

En survient une nouvelle victime. Un « évangéliste » est tué depuis un mirador pour avoir dépassé la zone autorisée pour uriner. Mais son corps est déplacé par les gardes hors zone, après sa mort, pour justifier le tir. Un an après la mort de Staline rien n'avait changé[4]. Pendant 3 jours, la grève est organisée. La direction du camp rompt alors l'homogénéité du camp spécial de « politiques » et introduit 650 voleurs et autres délinquants au sein du camp (surnommés « mobiles »[5]), espérant qu'ils y mettent de l'ordre. Elle va récolter, au contraire, la plus importante révolte de l'histoire du Goulag[6]. Les voleurs, en effet, s'étaient mis à respecter les bagnards politiques aux abords de 1954. Dans le camp, le chiffre total de 5 200 prisonniers est cité mais pas par Soljenistyne[7]. Les voleurs se rangèrent de leur côté[8]. Comme les politiques risquaient davantage de représailles de la part des gardiens, les voleurs proposent de commencer eux-mêmes les actions de résistance et que les politiques suivent[9].

Prise de l'intendance et de la zone des femmes[modifier | modifier le code]

Le camp de Kengir se présente comme un immense rectangle découpé en 4 camps internes. Le premier objectif est de s'emparer de l'intendance où se trouvent les vivres. L'opération commence le dimanche . Les truands surnommés « mobiles » grimpent sur les toits puis sautent, bâtons en main, en direction de l'intendance. Un peloton de soldats, sans armes, vient à leur rencontre. Sans utiliser leurs bâtons, les mobiles reculent, grimpent sur les murs et bombardent les soldats de pierres. Aucun voleur n'est arrêté et le commandement du camp espère diminuer la pression paisiblement. Mais, la nuit, les « mobiles » tirent à la fronde sur les lampadaires plongeant peu à peu le camp dans l'obscurité[10]. Ils déferlent dans la zone de l'intendance puis, avec un rail, percent une brèche dans le mur de la zone des femmes. Là les troupes de sécurité du camp réagissent : elles tirent à la mitraillette sur les truands. Il y a des morts, des blessés et des blessés achevés. C'est la première fois dans l'histoire du Goulag que l'on tire sur des « socialement proches ». Comme l'intendance est occupée par les gardes du camp, ceux qui avaient pénétré dans l'enceinte des femmes en passant par l'intendance sont bloqués. Les femmes les cachent quand les soldats entrent pour s'en emparer[11]. Soudain, l'officier qui commande la zone d'intendance donne l'ordre de ramasser les cadavres et de quitter cette zone. Cet ordre vient de plus haut et les cadavres sont emportés dans la steppe et enfouis là pour empêcher toute expertise ultérieure. Tous les détenus déferlent dans l'intendance et jusque dans la zone des femmes. Femmes, truands et politiques sont tous réunis : la fraternité humaine est de retour entre tous les détenus, entre hommes et femmes[12]. Vient l'heure des proclamations, des discours, des slogans, des revendications au milieu de l'effervescence générale. Quelles sont les revendications prioritaires et surtout à qui les adresser ? Tous pensent : c'est à Moscou qu'il faut se plaindre et pas à Karaganda. Le lundi soir, une délégation, sans mitraillette et pleine de bonne résolutions, arrive de Moscou par avion[13]. Elle estime, contre l'attente des détenus, que les revendications sont « parfaitement justes » : plus de baraques bouclées, plus de numéros, maintien des brèches créées entre les zones, sanctions contre les soldats responsables de la fusillade. Si bien que le mardi au matin, le camp de Kengir se rend au travail en acceptant d'avoir eu des morts. Les opprimés ont cru les généraux de Moscou mais vont à nouveau être trompés[14].

Reprise du camp[modifier | modifier le code]

En fait, les conclusions de la délégation sont toutes autres que celles affichées devant les détenus. Le murs intérieurs du camp seront renforcés et rehaussés. Des postes de feu seront ajoutés. En quelques heures, les surveillants et officiers du camp s'attelant eux-mêmes à la tâche rebouchent les brèches, réparent l'éclairage du camp, postent aux extrémités des zones des sentinelles prêtes à ouvrir le feu. Quand les détenus rentrent le soir, de leurs travaux à l'extérieur, tout ce travail est terminé. Devant cette tromperie manifeste les truands recommencent leur chahut à tel point que les surveillants s'enfuient. Le camp reste au pouvoir des Zeks[15]. Mais s'ils s'approchent des murs intérieurs les miradors font feu. Il est devenu impossible, sous le feu, de percer des brèches et de passer d'une zone à l'autre du camp. Malgré cela, au cours de la nuit du 18 au , les détenus créent par des tunnels et des brèches, des accès entre les différentes zones du camp. Le mur du camp 4, celui des prisons, est percé aussi. Et voici d'autres libérés qui prennent la tête de l'insurrection : Kapitone Kouznetsov et Gleb Sloutchenkov[16],[note 1],[17],[note 2],[18]. Tout le monde se retrouve entre les différentes zones du camp, tous les approvisionnements sont aux mains des détenus. Plus personne ne va aux rassemblements et aux journées de onze heures de travail[19]. Les zeks passent librement d'une zone à l'autre. Beaucoup remettent leurs vêtements civils récupérés à la consigne. Une « Commission pour les pourparlers avec les autorités et pour l'autogestion » est élue. Élue pour quelques heures, elle va gouverner le camp durant quarante jours. Kouznetsov s'exprime directement en ce sens : l'antisoviétisme serait notre mort. Des slogans antisoviétiques vont nous faire écraser sur-le-champ. Le salut est dans la loyauté[20]. Discutons avec Moscou comme des citoyens soviétiques. Tel est le message qu'il parvint à faire passer d'emblée. Des slogans de grandes tailles apparaissent dans tout le camp : « Vive la Constitution soviétique ! », « Vive le pouvoir soviétique ! ».

Drapeau des rebelles.

Au-dessus du réfectoire un drapeau est visible de partout : fond blanc, bordure noire, croix rouge au milieu. Il signifie en langage maritime « Signal de détresse ! Femmes et enfants à bord ». La commission fait élire douze personnes et se spécialise mais toujours sous la direction de Kouznetsov : militaire, propagande, alimentation, technique, etc.[21]. Tout est à organiser. Le réseau électrique n'ayant pas été débranché les détenus en profitent pour façonner et aiguiser des piques destinées aux gardes. Sections féminines et masculines sont réunies. Les femmes sont censées protéger les rebelles en supposant avec candeur que les bourreaux n'oseraient pas s'attaquer à elles. Quant aux autorités elles escomptent que les truands violent des femmes et provoquent des massacres de vengeance entre les détenus[22]. Mais tous les témoignages confirment que les truands se comportent en hommes dignes et que les psychologues des autorités se sont trompés. Les voleurs ne touchent pas aux vivres non plus. Les autorités constatent que les massacres, pogroms, violences prévues ne se produisent pas dans le camp. Il n'y a donc pas de motif d'appeler du renfort[23]. Les officiers des autorités gardent un droit à un accès au camp mais sous réserve d'une fouille corporelle et avec en contrepartie une garantie de sécurité de la part des mutins. Ces contacts permettent aux rebelles de présenter leurs revendications :

Revendications[modifier | modifier le code]

  • Châtiment du meurtrier de l'évangéliste ;
  • Châtiment de tous les coupables d'homicides à l'intendance ;
  • Châtiment de ceux qui avaient roués de coups les femmes ;
  • Retour des camarades envoyés dans des prisons de haute sécurité pour faits de grève ;
  • Plus de numéros sur les vêtements, plus de barreaux aux fenêtres, plus de bouclage des baraques ;
  • Non-relèvement des murs entre les différents camps ;
  • Journée de travail de 8 heures comme pour les civils libres ;
  • Augmentation de la rémunération du travail ;
  • Liberté de correspondance ;
  • Réexamen des dossiers judiciaires[24].

Les autorités font des promesses : « il faudra attendre un peu ! », mais demandent en échange un retour immédiat au travail. Les zeks refusent et exigent qu'un membre du Présidium vienne discuter avec eux. Durant des semaines, le conflit se transporta sur le terrain de la propagande. La radio extérieure lance des appels aux détenus, les informe, les désinforme, les dénigre, les bassine de rengaines. Et puis ce sont des appels au travail[25]. Les détenus font plusieurs essais de lancer de ballons à air chaud garnis de tracts ou portant des inscriptions destinées à la cité ouvrière et énonçant leurs revendications. Des zeks tchétchènes se mettent même à fabriquer des cerfs-volants dans le même but et avec plus de succès, ceux-ci étant moins vulnérables aux perforations par balle que les ballons[26]. Une nuit, les autorités ajoutent, en perçant l'enceinte du camp, une dizaine de brèches en différents endroits. La radio annonce : « sortez de l'enceinte, nous ne tirerons pas et vous ne serez pas jugés pour rébellion ». Les mutins répondent qu'ils ne retiendront personne des leurs de sortir. Les brèches restent béantes et, au cours des semaines qui suivent, seules une douzaine de personnes s'enfuirent. « La température collective... atteignait une telle intensité... que les âmes étaient.... modifiées par la fusion... ». Les règles viles comme quoi « on a qu'une seule vie » ne jouaient plus et « la peur pour sa peau qui fait de l'homme un lâche ne jouait plus... ». « Les lois de l'être et de la raison dictaient aux gens ou bien de capituler ensemble ou de fuir séparément.. mais ils s'étaient élevés à un tel niveau spirituel qu'ils disaient aux bourreaux : que le diable vous emporte !...»[27]. Depuis le , cinq semaines ont passé à la fin juin. Des troupes arrivent dans la steppe qui entoure le camp et y vivent sous tente. Une double ceinture de barbelé est installée. Les détenus attendent un émissaire de Moscou qui viendra régler les problèmes et départager tout le monde. Ils vivent les dernières petites journées de liberté[28]. Chacun pense en secret mais lors des réunions la majorité est toujours pour le maintien de la rébellion.

Steppe du Kazakhstan au début du printemps.

La fin du soulèvement[modifier | modifier le code]

À la mi-juin, de nombreux tracteurs se font entendre dans la cité ouvrière. Ils fonctionnent même de nuit. Et soudain, le , la radio annonce que les revendications des zeks sont acceptées et qu'un membre du Présidium du comité central est en route pour Kengir. Le soir du , les tracteurs finissent par se taire. À l'aube du vendredi , des fusées éclairantes illuminent le camp. Les observateurs des prisonniers posés sur les toits sont abattus par des tireurs d'élite. Des coups de canon retentissent. Des avions survolent le camp en rase-mottes et sèment la panique. Les chars T 34, dont l'arrivée avait été cachée par le bruit des tracteurs, foncent dans les brèches du camp. Des troupes d'assaut marchent derrière eux. Le camp se réveille en pleine folie[29]. Les tanks écrasent tous ceux qui se trouvent sur leur passage. Ils rasent les murs des baraques pour détacher ceux qui s'y suspendent, puis passent sur les corps vivants. Les femmes se placent devant pour protéger les hommes, mais en vain. Kouznetsov et Sloutchenkov, les chefs du soulèvement, sont arrêtés[30]. Au fur et à mesure de leur capture, les prisonniers sont conduits dans la steppe où ils se font allonger face contre terre toute la journée du . Les gardes essayent d'identifier les meneurs les plus actifs. Le nombre de tués et blessés s'éleva à plus de 700. Les membres de la commission des détenus sont incarcérés dans la prison du camp. Plus d'un millier de détenus furent envoyés dans des prisons de haute sécurité ou à la Kolyma[31]. Dès le , les détenus sont conduits au travail.

Les chiffres qui sont cités par Soljenitsyne sont nettement plus élevés que ceux des documents officiels qui citent trente-sept détenus mort le , neuf décédés plus tard des suites de blessures et 106 blessés du côté des prisonniers, 40 dans les rangs des soldats[32].

Les procès se déroulèrent à l'automne 1955 à huis clos. En 1956, la zone elle-même est liquidée. Ceux qui restèrent habitants de la cité ouvrière après leur peine parviennent à savoir où on a enterré les victimes «... et ils se mirent à porter là des tulipes des steppes »[33].

Dégel et libération[modifier | modifier le code]

Anne Applebaum prend la rébellion des grévistes de Kengir comme modèle pour expliquer la vitesse foudroyante avec laquelle l'Union soviétique a procédé à la suite de cette bataille à une réévaluation complète de sa politique concernant les camps de travailleurs forcés. De nouvelles études financières viennent à cette époque démontrer au pouvoir politique que les camps n'étaient plus rentables et que le coût des gardes les rendaient mêmes déficitaires. C'est là que se situe la victoire des grévistes. Cet évènement conjugué au soulèvement de Vorkouta l'année précédente rend irrépressible l'incitation au changement de politique. Dès la journée de travail est réduite à 8 heures dans les camps, les libérations anticipées sont rendues plus accessibles pour les détenus assidus. Les camps spéciaux sont abolis. Les détenus peuvent plus librement écrire des lettres et recevoir des colis[34]. Il faudra toutefois une impulsion supplémentaire du sommet de l'État pour que les camps soient fermés. Elle arrivera en quand Khrouchtchev prononça son rapport lors du XXe congrès [35].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Anne Applebaum décrit le colonel Kapitone Kouznetsov comme un personnage ambigu? Ex officier de l'armée rouge tombé dans les mains des nazis, il est arrêté en 1948. Il est accusé d'avoir collaboré avec l'administration nazie du camp et d'avoir été contre les partisans soviétiques. Selon l'historienne cela aiderait à comprendre son comportement durant la grève et le doute que l'on peut émettre qu'il ait joué un double rôle à Kengir
  2. Gleb Sloutchenkov était selon Anne Applebaum plutôt de mèche avec les criminels du camp

Références[modifier | modifier le code]

  1. Soljenitsyne, p. 765-795.
  2. Soljenitsyne, p. 765.
  3. Soljenitsyne, p. 766.
  4. Soljenitsyne, p. 767.
  5. Soljenitsyne renseigne que p. 770 ce surnom vient de l'argot parisien du XIXe siècle
  6. Soljenitsyne, p. 768.
  7. Soljenitsyne parle de 8000 détenus p. 790. En p. 768 et p. 769 il parle d'un rapport de quatre à un en citant 600 truands et 2600 "politiques". Des chiffres de 5 200 prisonniers sont cités dans d'autres sources : Formozov, N.A. Kengir: 40 days and 50 years. Memorial’s newspaper “30 October” 2004. #44 p. 4.; State Archive of Russian Federation (SA RF). F. 9414. Op. 1. D. 229. p. 21, 173, 270; SA RF. F. 9414. Op. 1. D. 285. p. 309
  8. Soljenitsyne, p. 769.
  9. Soljenitsyne, p. 770.
  10. Soljenitsyne, p. 771.
  11. Soljenitsyne, p. 772.
  12. Soljenitsyne, p. 773.
  13. Soljenitsyne, p. 774.
  14. Soljenitsyne, p. 775.
  15. Soljenitsyne, p. 776.
  16. Soljenitsyne, p. 777.
  17. Applebaum p.798.
  18. Applebaum p.800.
  19. Soljenitsyne, p. 778.
  20. Soljenitsyne, p. 779.
  21. Soljenitsyne, p. 780.
  22. Soljenitsyne, p. 781.
  23. Soljenitsyne, p. 782.
  24. Soljenitsyne, p. 783.
  25. Soljenitsyne, p. 785.
  26. Soljenitsyne, p. 786.
  27. Soljenitsyne, p. 788.
  28. Soljenitsyne, p. 789.
  29. Soljenitsyne, p. 792.
  30. Soljenitsyne, p. 793.
  31. Soljenitsyne, p. 794.
  32. Applebaum p.806.
  33. Soljenitsyne, p. 795.
  34. Applebaum p.809-810.
  35. Applebaum 811-812.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Anne Applebaum (trad. de l'anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat), Goulag : une histoire, Paris, Gallimard, coll. « Folio Histoire » (no 160), , 1064 p. (ISBN 978-2-07-034872-5). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Luiza Iordache Cârstea, Cartas desde el Gulag. Julián Fuster Ribó, un español en la Unión Soviética de Stalin, Alianza, 2020.
  • Alexandre Soljenitsyne (préf. Natalia Soljenitsyne, édition abrégée), L'archipel du goulag : essai d'investigation littéraire : 1918-1956, Paris, Librairie Arthème Fayard, , 899 p. (ISBN 978-2-7578-4326-0). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Alexandre Soljenitsyne (trad. Geneviève Johannet), L'Archipel du Goulag 1918-1956 : essai d'investigation littéraire [« Архипелаг гулаг »], t. I, Paris, Fayard,‎ (1re éd. 1973), 565 p. (ISBN 978-2-213-02412-7), 1 & 2Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Alexandre Soljenitsyne (trad. Geneviève Johannet), L'Archipel du Goulag 1918-1956 : essai d'investigation littéraire [« Архипелаг гулаг »], t. II, Paris, Fayard,‎ (1re éd. 1974), 636 p. (ISBN 978-2-213-63345-9), 3 & 4Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]