Still Alice

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Still Alice

Titre québécois Toujours Alice
Titre original Still Alice
Réalisation Wash Westmoreland
Richard Glatzer
Scénario Wash Westmoreland
Richard Glatzer, d'après le roman de Lisa Genova
Acteurs principaux
Sociétés de production Lutzus-Brown
Killer Films
BSM Studio
Backup Media
Big Indie Pictures
Shriver Films
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame
Durée 101 minutes
Sortie 2014

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Still Alice est un film dramatique américain réalisé par Wash Westmoreland et Richard Glatzer, sorti en 2014.

Il s'agit de l'adaptation du roman éponyme de Lisa Genova. Julianne Moore y interprète le rôle d'une linguiste diagnostiquée avec une forme précoce de la maladie d'Alzheimer.

Le film a été présenté au festival international du film de Toronto 2014. Il a reçu de nombreuses critiques positives, particulièrement à propos de l'interprétation de Moore, rôle qui lui a valu les plus importantes récompenses de cinéma : l'Oscar, le BAFTA, le Golden Globe, le Screen Actors Guild Award et le Critics' Choice Award de la meilleure actrice.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Alice Howland, enseignante de linguistique à l'Université de Columbia, fête son anniversaire avec son mari médecin et ses trois enfants. Après avoir oublié un mot lors d'un cours et s'être perdue lors d'un jogging sur le campus, le médecin d'Alice lui diagnostique la maladie d'Alzheimer familiale à apparition précoce. La fille d'Alice, Anna, et son fils, Tom, passent un test génétique pour savoir s'ils développeront la maladie. Lydia, la fille d'Alice, une actrice en devenir, décide de ne pas se faire tester.

Alors que la mémoire d'Alice commence à s'estomper, elle rêve de sa mère et de sa sœur, décédées dans un accident de voiture. Elle mémorise des mots et pose une série de questions personnelles sur son téléphone, auxquelles elle répond chaque matin. Elle cache des somnifères dans sa chambre et enregistre un message vidéo lui demandant de mettre fin à ses jours en prenant une overdose de pilules lorsqu'elle ne peut plus répondre aux questions personnelles. À mesure que sa maladie progresse, elle devient incapable de donner des conférences ciblées et perd son emploi. Elle se perd également à la recherche des toilettes dans sa propre maison de vacances et ne reconnaît pas Lydia après l'avoir vue jouer dans une pièce de théâtre.

John se voit proposer un emploi à la clinique Mayo, située à Minnesota. Alice lui demande de reporter l'acceptation du poste, mais il estime que c'est impossible. À la suggestion de son médecin, Alice prononce un discours lors d'une conférence sur la maladie d'Alzheimer sur son expérience avec la maladie, utilisant un surligneur pour se rappeler quelles parties du discours elle a déjà prononcées, et reçoit une standing ovation.

Alice commence à avoir du mal à répondre aux questions sur son téléphone. À un moment donné, elle perd le téléphone et devient angoissée ; John le retrouve un mois plus tard dans le congélateur, mais Alice pense qu'il n'a disparu que depuis un jour. Après un appel vidéo avec Lydia, Alice ouvre par inadvertance la vidéo avec les instructions de suicide. Avec quelques difficultés, elle retrouve les pilules et s'apprête à les avaler, mais lorsqu'elle est interrompue par l'arrivée de son soignant, elle laisse tomber les pilules par terre et oublie ce qu'elle faisait.

John, incapable de voir sa femme continuer à se détériorer, déménage à Minnesota. Lydia, qui vit en Californie, rentre chez elle pour s'occuper d'Alice. Lydia lui lit un extrait de la pièce Angels in America et lui demande de quoi elle pense qu'il s'agit. Alice, désormais à peine capable de parler, répond par un seul mot : amour.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution[modifier | modifier le code]

 Source et légende : version française (VF) sur RS Doublage[1]

Production[modifier | modifier le code]

Genèse et développement[modifier | modifier le code]

Attribution des rôles[modifier | modifier le code]

Tournage[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

En France, Le Monde, par la voix de Franck Nouchi, parle d'un film aux qualités « indéniables » mais regrette que la plupart des personnages secondaires voient leur traitement « inachevé », et met en évidence la particularité du milieu privilégié dans lequel évoluent les personnages, qui biaise le propos autant qu'elle donne au film son « caractère d'exception »[2]. Pour Télérama, Louis Guichard encense la prestation de Julianne Moore, « captivante », parlant d'une « performance à oscar » et d'un jeu « stylisé, euphémique, blanc », mais regrette un film avant tout « compassionnel » où manquent les terribles vérités sur la fin de vie que le film Amour de Michael Haneke, sorti deux ans plus tôt, avait mises en avant[3]. De la même manière, Critikat est partagé entre l'admiration pour le jeu de l'actrice principale et de son partenaire Alec Baldwin, et la faiblesse du scénario, jalonné de « passages obligés », reconnaissant toutefois aux réalisateurs une bonne écriture des relations familiales et la capacité de susciter l'empathie à l'égard de la personnalité subtile d'Alice[4].

Le milieu médical s'est aussi prononcé sur le film. Les Archives suisses de neurologie, psychiatrie et psychothérapie parlent d'un film réaliste, estimant toutefois peu crédible la progression très rapide des symptômes du personnage et l'occultation de certains d'entre-eux[5].

Box-office[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

La tête d'affiche multi-récompensée Julianne Moore, pour la présentation du film au Festival international du film de Toronto 2014.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations et sélections[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche du doublage français du film », sur RS Doublage (consulté le ).
  2. Franck Nouchi, « « Still Alice » : toute une vie qui s'efface », sur Le Monde, (consulté le ).
  3. Louis Guichard, « Still Alice », sur Télérama (consulté le ).
  4. Clément Graminiès, « STILL ALICE », sur Critikat, (consulté le ).
  5. Lana Kapanci, Laura Franscini, Lucile Fracheboud, Louise Penzenstadler, Emiliano Albanese, Ariella Machado, Gerard Calzada, « L’Alzheimer familial précoce dans le film Still Alice », sur pro.addictohug.ch, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]