Supermarine Swan

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Supermarine Swan
Le prototype N175 avec son train d'atterrissage à Woolston, Southampton, au Royaume-Uni.
Le prototype N175 avec son train d'atterrissage à Woolston, Southampton, au Royaume-Uni.

Rôle Avion amphibie expérimental[1],[2],[3]
Constructeur Supermarine Aviation Works, Ltd.
Équipage 2 membres :
1 pilote + 1 copilote
Premier vol
Mise en service
Retrait
Premier client Marine Aircraft Experimental Establishment (en)
Client principal Imperial Airways
Production 1 exemplaire
Variantes Supermarine Southampton
Dimensions
Longueur 14,78 m
Envergure 20,93 m
Hauteur 5,57 m
Aire alaire 117,6 m2
Masse et capacité d'emport
Max. à vide 4,588 t
Max. au décollage 6,219 t
Passagers 10 passagers
Fret 1 352 kg
Motorisation
Moteurs 2 moteurs W12 Napier Lion IIB
Puissance unitaire 336 kW
(451 ch)
Puissance totale 672 kW
(902 ch)
Performances
Vitesse de croisière maximale 148 km/h
Vitesse maximale 175 km/h
Distance franchissable 483 km
Plafond 3 110 m
Vitesse ascensionnelle 2,6 m/s
Charge alaire 52,6 kg/m2

Le Supermarine Swan était un avion amphibie biplan expérimental britannique des années 1920, construit par la compagnie Supermarine Aviation Works, Ltd. à Woolston. Seul un exemplaire fut construit, et il fut utilisé pour le transport de passagers entre l'Angleterre et la France.

Conception et développement[modifier | modifier le code]

Le Swan fut conçu par Reginald Mitchell, concepteur en chef à Supermarine, comme avion amphibie biplan bimoteur en bois, en parallèle avec le Scylla (en), qui devait remplacer les Felixstowe F.5 de la Royal Air Force[4].

L'unique exemplaire construit, numéro de série N175, prit l'air pour la première fois le . L'avion était propulsé par deux moteurs Rolls-Royce Eagle IX produisant chacun une puissance de 350 ch (261 kW). Il fut ensuite remotorisé avec des Napier Lion de 450 ch (336 kW) et vit son train d'atterrissage retiré pour effectuer des évaluations au Marine Aircraft Experimental Establishment (en) (MAEE), en . En 1926, il reçut le numéro de registre G-EBJY et fut loué à la compagnie Imperial Airways en tant qu'hydravion, avec de l'espace pour dix passagers, et il y fut utilisé jusqu'à son envoi à la destruction, en 1927.

Utilisateurs[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Andrews et Morgan 1987, p. 95.
  2. (en) O.E. Simmonds, « Development of Civil Aircraft », Flight International magazine, Flight Global/Archives, vol. 18, no 12,‎ , p. 180-182 (lire en ligne [PDF]).
  3. (en) Air Pictorial and Air Reserve Gazette, vol. 18, no 9.
  4. (en) Andrews et Morgan 1987, p. 87.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) C.F. Andrews et E.B. Morgan, Supermarine Aircraft since 1914, Londres, Royaume-Uni, Putnam, , 2e éd. (ISBN 0-85177-800-3).
  • (en) Peter London, British Flying Boats, Stroud, Gloucestershire, Royaume-Uni, Sutton Publishing, , 298 p. (ISBN 0-7509-2695-3).
  • (en) A.J. Jackson, British Civil Aircraft since 1919, vol. 3, Londres, Royaume-Uni, Putnam, (ISBN 0-370-10014-X), p. 315.
  • (en) John Shelton, Schneider Trophy to Spitfire : The Design Career of R.J. Mitchell, Sparkford, Royaume-Uni, Hayes Publishing, , 256 p. (ISBN 978-1-84425-530-6).
  • (en) Owen Thetford, British Naval Aircraft since 1912, Londres, Royaume-Uni, Putnam & Company Ltd., (ISBN 0-85177-861-5).
  • (en) Ralph Pegram, Beyond the Spitfire : The Unseen Designs of R.J. Mitchell : The Move to Big Boats, The History Press, , 240 p. (ISBN 978-0-7509-6515-6), p. 53-64.