Tsukumogami

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Tsukumogami
Description de cette image, également commentée ci-après
Créature
Nom 付喪神
Groupe Folklore populaire
Sous-groupe Obake
Origines
Origines Mythologie japonaise
Région Japon

Tsukumogami (付喪神?, « esprit de 99 ans ») est un type d'esprit présent dans le folklore japonais. Ce sont des obake.

Description[modifier | modifier le code]

Selon le Tsukumogami-emaki, les tsukumogami proviennent d'objets ou d'artéfacts qui ont fêté leur 100e anniversaire et qui prennent vie[1].

Tout objet de cet âge, qu'il s'agisse d'une épée ou d'un jouet peut devenir un tsukumogami, en particulier les objets usés ou qui ont beaucoup été utilisés.

Ils sont considérés comme des esprits et des êtres à part entière, et non comme des objets enchantés.

Origine[modifier | modifier le code]

La légende des tsukumogami pourrait avoir pour origine la foi animiste shinto. Cela se manifeste notamment par la cérémonie Hari-kuyō[2].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Les kanjis composant ce mot se traduisent littéralement par « esprit de 99 ans ». Cependant, le mot peut s'écrire d'une autre façon : 九十九髪. Cela se traduit littéralement par « cheveux de 99 ans », formant ainsi un jeu de mots faisant référence aux cheveux devenus blancs avec l'âge[2].

Exemples de tsukumogami[modifier | modifier le code]

Bakezōri[modifier | modifier le code]

Ce yokai a l'apparence d'une sandale de paille traditionnelle. Il est souvent représenté comme ayant des bras, des jambes et un œil unique[1].

Kasa-obake[modifier | modifier le code]

Cette créature était à l'origine un parapluie ou une ombrelle. Une fois devenue un yokai, elle se déplace en sautant sur sa seule jambe[3].

Seto-taisho[modifier | modifier le code]

Un petit soldat (arrivant à peine aux genoux d'un homme normal pour les plus grands) qui se forme à partir d'un pot, d'une coupe de thé ou d'une théière, en bref, tout ce qui a trait à la vaisselle de faïence. Ils sont représentés comme hantant les cuisines et poursuivant ceux qui manquent de respect à leurs ustensiles.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Tsukumogami », sur Le site du Japon
  2. a et b Lucile Poulain, « Tsukumogami : des objets bien agités », sur Journal du Japon,
  3. « Kasa-obake, l'amusant yokai cyclope-unijambiste en forme de parapluie », sur nautiljon.com.