Utilisateur:Ecrits et pensées/Brouillon
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L'Ordinaire est une pièce en sept parties crées par Michel Vinaver écrite en 1981 et publiée un an plus tard par les Editions de l'Aire.
| L'Ordinaire | |
| Auteur | Michel Vinaver |
|---|---|
| Pays | France |
| Genre | Théâtre |
| Éditeur | Edition de l'Aire |
| Lieu de parution | Lausanne |
| Date de parution | 1982 |
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Source d'inspiration[modifier | modifier le code]
L'intrigue de la pièce repose est largement inspirée du crash du vol 571 Fuerza Aérea Uruguaya. Ce fait divers à largement marqué la culture populaire puisque les survivants ont du manger leurs morts pour survivre dans les neiges éternelles de la cordillère des Andes[1]. Néanmoins l'auteur prend plusieurs libertés avec la réalité historique. En effet la pièce ne met pas en scène une équipe de rugby mais le leadership d'une grande multinationale américaine de la construction, les Housies. De plus, le crash n'a vraisemblablement pas lieu en Argentine mais plus probablement au Chili. Cependant les grandes lignes de l'histoires restent respectées puisque le crash, la mort des membres d'équipages, les choix des survivants et l'avalanche se retrouvent à l'identique dans l'oeuvre.
Personnages[modifier | modifier le code]
Bob (Robert Lamb), cinquantes ans, président de Housies
Bess (Elizabeth Lamb), quarante-sept ans, femme de Bob
Pat (Patricia Fielding), trente-cinq ans, secrétaire de Bob
Joe (Joseph Di Santo), quarante ans, vice-président de Housies au marketing
Nan (Nancy Di Santo), dix-huit ans, fille de Joe
Jack (John Hirschfeld), quarante-huit ans, senior vice président de Housies chargé de la recherche et fabrication
Sue (Susan Beaver), vingt-huit ans, maîtresse de Jack
Dick (Ricard Sutton), quarante et un ans, senior vice président de Housies chargé de l'Amérique latine
Ed (Edward MacCoy), cinquante-deux ans, senior vice président de Housies chargé de l'administration et des finances
Bill (William Gladstone), quarante-six ans pilote
Jim, (James King), vingt-cinq ans, copilote
Intrigue[modifier | modifier le code]
Mise en scène[modifier | modifier le code]
Cette pièce a connue deux mises en scène bien différentes mais a chaque fois faite en concertation avec l'auteur. Le Théâtre national de Chaillot est le premier à représenter l'Ordinaire dans la salle Gémier le 10 mars 1983. Le metteur en scène Alain Françon fait le choix, en concertation avec l'auteur, d'un décor extrêmement réaliste avec un avion éventré et les pentes enneigés. Les didascalies sont alors respectées à la lettre contrairement à la mise en scène de Gilone Brun à la Comédie Française en 2009. En effet, cette dernière fait le choix, toujours en concertation avec l'auteur, de déstructurer le plateau de la salle Richelieu pour qu'il empiète sur la place réservée normalement aux tribunes. Les choix de mises en scène sont plus contemporains et éludent le réaliste au profit des personnages. D'après une interview donné par l'auteur à Evelyne Ertel, cette mise en scène colle mieux avec son style d'écriture polyphonique. [2]
- Brigitte Salino, « Théâtre : avec », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )