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Conservatoire observatoire et laboratoire des Jeux Olympiques de Grenoble (COLJOG)[modifier | modifier le code]

Le Conservatoire observatoire et laboratoire des Jeux Olympiques de Grenoble (COLJOG) est une association indépendante qui a pour vocation de recenser, protéger et mettre en valeur le patrimoine culturel, architectural, artistique et sportif des Jeux Olympiques d'hiver de 1968.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Conservatoire observatoire et laboratoire des Jeux Olympiques de Grenoble a été créé en 2002 à l’initiative de Bernard Loucel, Jack Lesage et Paul Blanc. La plupart des membres de l’association ont joué un rôle actif en 68 : Jack Lesage était le cinéaste attitré des JO, Paul Blanc le responsable des relations presse et Roger Alepée l’adjoint à la direction sportive du Comité d’organisation. Géo Perli, ancien footballeur professionnel, co-fondateur du musée Géo-Charlesà Echirolles, artiste peintre, sculpteur… en prenf=fra la présidence.

Il est envisagé pendant un temps de créer un musée dédié aux JO grenoblois, mais très vite on s’oriente vers une commémoration plus vivante afin de recréer un esprit olympique à Grenoble.

Depuis cette date l'association oeuvre, en partenariat avec le Musée olympique de Lausanne, l'Académie nationale olympique française, le Musée national du sport de Paris, le Musée dauphinois de Grenoble, le musée d'entreprise Skis Rossignol et les collectionneurs privés1 pour répertorier, découvrir, rassembler, réhabiliter et valoriser l’exceptionnel patrimoine humain et matériel constitué à partir de 1964, révéler et analyser les traces olympiques inscrites dans l’histoire locale, nationale et internationale et stimuler toutes les initiatives qui concourent à pérenniser une culture olympique, vecteur de développement économique, social, culturel , touristique et sportif de l’arc alpin et de ses stations. Elle a soutenu activement la candidature de Grenoble à l'organisation des JO de 2018.

Réalisations du COLJOG[modifier | modifier le code]

2008 - 40 ans des JO

La Régie du Téléphérique de Grenoble et le COLJOG ont commémoré le 40ème anniversaire des J.O avec l'Exposition “1968-2008, panorama Olympique2” du 8 février au 4 mai 2008 par une exposition réunissant objets et illustrations de la gare du téléphérique jusqu’au sommet de la Bastille autour de différents thèmes : l’épopée des Jeux, les symboles, l’innovation ...

A cette occasion les cabines3 du téléphérique ont été décorées avec la mascotte des JO, le shuss.

Cette même année le COLJOG a publié "les neiges de Grenoble"4 un ouvrage, écrit par Alain Arvin Berod5, qui invite à revivre la grande aventure humaine qui a scellé l'histoire d'une ville, d'une agglomération, d'un département et de la région Rhône-Alpes à l'olympisme, en 1968. 

2013 - 45 ans des JO

L’essentiel des haut-lieux de cet événement encore présents ou disparus, sont aujourd’hui desservis par la ligne de tramway A6 créée en 1987. Un parcours pédagogique de la gare à Alpexpo en suivant la “Voie triomphale” des JO de Grenoble

Cet évènement lancé le 11 Janvier 2014, fut l'occasion de (re)découvrir une partie du patrimoine historique, sportif ou architectural. Une rame de la ligne A a alors été entièrement habillée aux couleurs des Jeux Olympiques de 1968. Un nouveau costume qui proposait aux habitants de l'agglomération, comme aux visiteurs, de retrouver un peu "l'esprit J.O.". 

Le SMTC avait choisi d'installer des flashcodes aux différentes stations de cette ligne et proposait, à l'aide d'un smartphone, de découvrir, ou redécouvrir, une partie du patrimoine historique, sportif et architectural. 

Le shuss mascotte des JO 1968

Les projets pour le jubilé 1968 - 2018

Pour les 50 ans des JO de Grenoble7 des anciens porteurs ( 7000 personnes se sont relayées à pied, à skis et même en parachute pour porter la flamme olympique jusqu’à Grenoble ) de la flamme olympique des Jeux Olympiques de Grenoble pour faire une grande exposition photographique.

Le COLJOG porte le projet , en collaboration avec la ville de Grenoble, de l'aménagement et la valorisation du patrimoine architectural hérité des jeux olympiques basés dans le parc Paul Mistral : l’actuel palais des sports (ancien palais de glace), l’ancien anneau de vitesse et ses bâtiments tribunes et l’actuelle Halle Clémenceau (ancienne patinoire), ainsi que l'hôtel de ville et les oeuvres monumentales issues du premier symposium de sculptures8 réalisé en 1967 pour honorer la venue des Jeux Olympiques d'hiver de 1968.

Il faut y rajouter la valorisation du mat et de la vasque olympique patrimoine unique et hautement symbolique.

Le shuss[modifier | modifier le code]

Le shuss (Créatrice Aline LAFARGUE9 créatrice de films animés à destination de la jeunesse pour l’ORTF) dont le COLJOG détient la propriété, est la mascotte du territoire, cette première mascotte (non officielle) de l’histoire des jeux olympiques est l’un des symboles emblématiques des jeux olympiques de Grenoble 1968. Les amateurs de de ce sympathique personnage au petit côté "vintage 1968" sont, pour le jubillé, invités à l'adopter.10

Notes et références[modifier | modifier le code]

1.    « Collectionneurs privés » [archive]

2.    « Grenoble 1968 - 2008 - 40 ans des Jeux Olympiques 2 - Laf26 - YouTube » [archive], sur YouTube (consulté le 8 décembre 2017)

3.    « Téléphérique de la Bastille » [archive]

4.    Arvin-Bérod, Alain., Les neiges de Grenoble : 1968-2008, Deux-Ponts, 2008 (ISBN 9782953004427OCLC 717810762, lire en ligne [archive])

5.    « Alain Arvin Berod » [archive]

6.    « Le tramway sur les traces des JO de 1968 » [archive], 11 janvier 2014

7.    « 50 ans JO de Grenoble » [archive]

8.    « Symposium de sculptures 1967 » [archive]

9.    « Aline LAFARGUE » [archive]

10.  « Adopte un shuss » [archive]