Utilisateur:Leonard Fibonacci/Arraba
| Arraba (he) מִגְדַּל הָעֶמֶק (ar) عرّابة | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays |  Israël
|
| District | District nord |
| Région historique | Galilée |
| Maire | Umar Nassar |
| Démographie | |
| Population | 22 220 hab. (2011) |
| Densité | 2 756 hab./km2 |
| Géographie | |
| Coordonnées | 32° 51′ 02″ nord, 35° 20′ 20″ est |
| Superficie | 806,3 ha = 8,063 km2 |
| Divers | |
| Date de création | 1965 |
| Localisation | |
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|
Arraba (en hébreu : מִגְדַּל הָעֶמֶק, en arabe : عرّابة), également connue sous le nom de 'Arrabat al-Battuf, est une ville arabe d'Israël. Elle est située dans la basse Galilée dans le District nord d'Israël, dans la vallée de Sakhnin, à côté de Sakhnin et Deir Hanna, et grimpe un peu sur la chaîne de Yodfat au sud, tout en possédant également des terres au sud de celles de la vallée de Beit Netofa (Sahl al -Battuf) au nord de la commune de Nazareth. Arraba a obtenu le statut de conseil local en 1965 et le statut de ville en 2016. En 2019, sa population était de 25 833 habitants.
Histoire[modifier | modifier le code]
Antiquité[modifier | modifier le code]
Selon le Talmud, le rabbin et érudit Yohanan ben Zakkai, mort vers 80 et fondateur de l'Académie de Yabneh, y aurait vécu dix-huit ans. Un de ses élèves, Hanina ben Dossa est enterré à Arraba. Selon l'inscription de Césarée, la famille sacerdotale de Pethachja s'y serait installée après l'expulsion des Juifs de [Jérusalem]] en 135 à la suite de la révolte de Bar Kochba. Une partie de la critique identifie Arraba avec la ville de Gabara mentionnée par Flavius Josèphe, notamment dans sa Vita. Toutefois cette identification est contestée par d'autres critiques.
Arraba est associé au village juif appelé arabe , mentionné dans les écrits de Josèphe par sa prononciation en grec, Gabara , [3] mais dans la Michna et le Talmud de Jérusalem comme arabe . [4] [5] [6] [7] [8] [9] Pendant la guerre juive avec Rome, Vespasien a limogé la ville, tuant ceux de ses citoyens juifs qui n'avaient pas déjà fui. [dix]L'endroit est présumé avoir été réinstallé par des Juifs au troisième-quatrième siècle, car la ville est mentionnée comme étant le lieu de résidence de l'un des cours sacerdotaux connus sous le nom de Pethahiah, comme inscrit sur l' inscription de Césarée . [11]
Au 5ème ou 6ème siècle de notre ère, des chrétiens vivaient ici, comme en témoigne une église dont le sol en mosaïque et l'inscription ont été mis au jour. [12] [13]
La partie la plus ancienne d'Arraba se trouve sur le côté sud-est du village, près de l'église chrétienne. Des objets archéologiques y ont été découverts datant des périodes romaine et byzantine. [14]
La ville dans le Talmud s'appelait Garaba.
Moyen-Âge[modifier | modifier le code]
À l' époque des Croisés , il était connu sous le nom d' Arabiam . [15] En 1174, c'était une des casalia (villages) données à Philippe le Rous . [16] En 1236, les descendants de Philippe le Rous confirmèrent la vente du fief d'Arraba. [17] En 1250, c'était l'une des casalia appartenant aux chevaliers teutoniques , un ordre croisé . [sept]
Au 13ème siècle Arrabah est mentionné par la Syrie Géographe Yaqut al-Hamawi dans son célèbre ouvrage Mu'jam al-Buldān (1224-1228), en tant que « lieu dans la province de Acca ». [18] [19]
Au XIIIe siècle, la ville est mentionnée par le géographe syrien Yaqout al-Rumi comme Arrabah.
Empire ottoman[modifier | modifier le code]
La ville est incorporée en 1517 à l'Empire ottoman avec toute la Palestine, et en 1596 Arraba est apparu dans les registres fiscaux comme étant dans le Nahiya («sous-district») de Tabariyya , une partie de Sanjak Safad. Il avait une population entièrement musulmane de 125 ménages et 2 célibataires. Les villageois payaient un taux d'imposition fixe de 20% sur le blé, l'orge, les récoltes d'été ou les arbres fruitiers, le coton, les chèvres ou les ruches; un total de 11 720 akçe . 1/4 des revenus est allé à un waqf . [20] [21]
À un moment donné au milieu du 17e siècle, les Zayadina , une tribu arabo-musulmane, ont immigré à Arraba. Son cheikh («chef») a par la suite acquis le contrôle de la ville et de son district après avoir arraché le contrôle de la région au cheikh druze de Sallama . Sallama et d'autres villages druzes des environs ont ensuite été détruits, la suzeraineté druze sur le district de Shaghur a pris fin et le Zayadina a par conséquent acquis une influence significative dans la région, y compris le rôle de percepteur des impôts de Shaghur au nom du wali ottoman ("gouverneur ") de la province de Sidon . [22] Arraba est devenu la maison de Zahir al-Umar, un plus tard cheikh de la tribu Zayadina. Selon la légende locale, il y a trouvé refuge après avoir tué un soldat turc . Il a gagné le soutien du cheikh local, Muhammad Nasser, en l'aidant à régler un compte avec un village voisin, ce qui a déclenché une série de campagnes qui ont conduit à la conquête de toute la Galilée . Un bâtiment qui aurait été la maison de Zahir est toujours debout. [23]
En 1838, Arabeh a été noté comme un village musulman et chrétien dans le district d' Esh-Shagur , situé entre Safad , Acca et Tibériade . [24]
En 1875, Victor Guérin découvrit qu'Arrabah comptait 900 habitants musulmans et 100 chrétiens grecs-orthodoxes. [25] En 1881, le PEF de l' Enquête de la Palestine occidentale (SWP) décrit Arrabet al Buttauf comme « un grand village en pierre, contenant environ 1000 musulmans et chrétiens, et entouré de champs d'oliviers et de terres arables. L' eau est obtenue d'un grand birkeh et de citernes . C'était l'endroit où la famille de Dhaher el Amr a été fondée, et a longtemps été occupée par eux. " [26]
Une liste de population d'environ 1887 a montré qu'Arrabet comptait 970 habitants; environ 80% de musulmans et 20% de chrétiens catholiques. [27]
Au XVIIe siècle, le village devient druze.
L'explorateur Victor Guérin visite le village en 1870. Il y avait 900 habitants musulmans et 100 habitants grecs.
Mandat britannique[modifier | modifier le code]
En 1922, la commune passe sous mandat ; la population est de 984 habitants, 937 musulmans et 47 chrétiens. En 1931, la population passe à 1187 musulmans et 37 chrétiens.
Lors du recensement de 1922 de la Palestine, mené par les autorités britannique, au début de la Palestine mandataire, Arrabeh avait une population de 984 habitants, 937 musulmans et 47 chrétiens [28]. Parmi les chrétiens, 42 étaient melkite, 4 orthodoxes et un était anglican. [29] Au moment du recensement de 1931, Arraba avait 253 maisons occupées et une population de 1187 musulmans et 37 chrétiens. [30]
Dans les statistiques de 1945, la population était de 1 800 habitants; 1 740 musulmans et 60 chrétiens, [31] avec 30 852 dunams de terre, selon une enquête officielle sur les terres et la population. [32] 3 290 dunams ont été utilisés pour les plantations et les terres irrigables, 14 736 dunams pour les céréales, [33] tandis que 140 dunams étaient des terres bâties (urbaines). [34]
Israël au 20ème siècle[modifier | modifier le code]
Le , durant l'opération Hiram, la commune est encerclée par l'armée israélienne. La commune va rester en loi martiale jusqu'en 1966.
En 1948, lors de l' opération Hiram (29-31 octobre), la ville se rendit à l'avancée de l'armée israélienne. De nombreux habitants ont fui mais certains sont restés. [35] Arraba est devenu un conseil local en 1965. Le village est resté sous la loi martiale jusqu'en 1966.
Arraba a accueilli les premières manifestations de la Journée de la terre en 1976 demandant à l'État d'Israël d'arrêter l'expropriation des terres arabes palestiniennes. Avec Sakhnin et Deir Hanna, il a formé ce qu'on appelle le triangle de Land Day. La réaction d'Israël pour contrôler la manifestation a été énergique et six personnes ont été tuées par la police israélienne. La raison de la Journée de la Terre est la suivante:
Le 11 mars 1976, le gouvernement israélien a publié un plan d'expropriation comprenant des terres en Galilée. Il a touché quelque 20 000 dunams de terres entre les villages arabes de Sakhnin et Arraba. [36] On a dit que la terre était employée à des fins de sécurité mais a également été utilisée pour construire de nouvelles colonies juives. [37] David McDowall identifie la reprise des saisies de terres en Galilée et l'accélération des expropriations de terres en Cisjordanieau milieu des années 70, comme catalyseur immédiat de la manifestation de la Journée de la terre et des manifestations similaires qui se déroulaient simultanément en Cisjordanie. Il écrit: "Rien n'a servi à rapprocher politiquement les deux communautés palestiniennes plus que la question de la terre". [38]
Israël au 21e siècle[modifier | modifier le code]
Arraba est devenue une ville en 2016. À la fin des années 2010, Nuseir Yassin, originaire d'Arraba et diplômé de Harvard, a acquis une renommée internationale avec ses vidéos du Nas Daily. [39] Dans l'un des chapitres, il invite tout l'État d'Israël à visiter sa maison parentale à Arraba.
Économie[modifier | modifier le code]
Le symbole du conseil local est un oignon, une pastèque et un cantaloup qui symbolisent les cultures pour lesquelles Arraba est célèbre. Tout au long de l'histoire, Arraba était principalement un village agricole dépendant principalement de la plaine d' al-Batuf (nom hébreu: vallée de Beit Netofa ) pour cultiver. Cependant, actuellement, la dépendance à l'agriculture diminue rapidement en raison de l'augmentation de la population, de l'urbanisation et d'un mode de vie plus moderne par la suite. [ citation nécessaire ]
Architecture[modifier | modifier le code]
Dans les années 1870, Guérin a vu la mosquée qui, selon lui, avait probablement été autrefois une église en raison de son orientation est-ouest. À l'intérieur, il y avait deux colonnes monolithiques qu'il prit comme preuve supplémentaire de son antiquité. [25]
Andrew Petersen, un archéologue spécialisé dans l'architecture islamique , a étudié le lieu en 1994 et a trouvé plusieurs bâtiments intéressants. [23] La mosquée des temps modernes a été construite en 1953 sur le site d'un bâtiment plus ancien. [23] En face de la mosquée se trouve une maison palatiale avec une entrée ablaq en maçonnerie noire et blanche. C'est la maison associée à la famille de Zahir al-'Umar / Dhaher el-Omar [23]
Sport[modifier | modifier le code]
Le club de football de la ville Ahva Arraba a été dissous en 2019 en raison de dettes. Il a été remplacé par un nouveau club, Hapoel Arraba.