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Frédéric Carrère est Président de la Cour Impériale, Chef du Service judiciaire à Saint Louis du Sénégal et l'auteur de nombreux ouvrages.1840 à 1866.
Biographie[modifier | modifier le code]
Frédéric Jean Carrère est né à Bordeaux, le 22 Novembre 1816. Son père Simon Carrère, employé aux Douanes royales, est originaire du Tarn, et sa mère Marguerite Elies de la région bordelaise.
Après des études juridiques et son mariage avec Thérèse Caminade, il quitte la Métropole pour gagner l’Afrique Occidentale Française (AOF).
C’est à Saint Louis du Sénégal, Capitale de la France coloniale, qu’il s’installe avec son épouse pour y exercer ses fonctions de Président de la Cour Impériale, Chef du Service judiciaire jusqu’en 1866.
Il quitte ses fonctions sur sa demande pour retraite, par Décret impérial du 7 Mars 1866, puis par décision du 25 avril 1866; et retourne en France.
Il est remplacé par Monsieur Vieux (Calixte), Juge impérial à Saint-Louis, lui-même remplacé par Monsieur Lacombe, Conseiller-auditeur.
De son union avec Thérèse Caminade naîtra, en 1841, sur l’île de Gorée, Barthémy Eugène Victor, qui se mariera localement et leur donnera une descendance métisse. Dont Charles Carrère, poète écrivain franco-sénégalais. Et Marie Jeanne Gabrielle Simone CARRERE, épouse d’Abdoulaye Sadji, écrivain sénégalais.
Oeuvres[modifier | modifier le code]
Il est l’auteur d’ouvrages juridiques dont Codification des règlements d'administration et de Police en vigueur au Sénégal et dépendances(1865); etSiège par Al-Aghi du Fort de Médine au pays de Kasson (Haute-Sénégambie)(1855). Il est également co-auteur avec Paul Holle de la monographie de la Sénégambie française (1855).
Son œuvre met en valeur la culture d’une région alors peu connue des hautes autorités coloniales et confirme l’existence de divers Royaumes : le Walo, le Djolof, le Fouta, le Galam, le Kassô, le Bondou, le Bambouk, le Kaarta, le Ségou, et les différentes sociétés Maures. Il se livre à une analyse détaillée de sociétés féodales structurées par des règlements, us et coutumes bien ancrés. Frédéric Jean Carrère met en exergue les débouchés économiques et commerciaux locaux et les ressources insoupçonnées dont la région regorge. Il dresse un état des lieux alarmant quant au danger géo stratégique qui menace la rive gauche du fleuve Sénégal, qu’il décrit comme un enjeu capital. Et met en lumière l’intérêt qu’aurait la France à investir dans la sécurisation de la sous région.
Monographies[modifier | modifier le code]
- 1885: De la Sénégambie française , Firmin-Didot, Paris
- 1865: Codification des règlements d'administration et de Police en vigueur au Sénégal et dépendances,Imprimerie du gouvernement,Saint-Louis (Sénégal)
- 1858: Siège par Al-Aghi du Fort de Médine au pays de Kasson (Haute-Sénégambie), "Revue coloniale, 2e série", t. 19, janv. 1858, pp. 40-66
- 1862:Codification des actes qui règlent au Sénégal et dépendances le service des curatelles aux successions et biens vacants, et celui de la conservation des hypothèques,Imprimerie du gouvernement,Saint-Louis (Sénégal)