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Utilisateur:Thérésa tall 48/Brouillon

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Marcel Pierrel[modifier | modifier le code]

Marcel, Georges, Pierrel est né le 19 décembre 1913 à Vecoux (Vosges) de Jean Baptiste Emile Pierrel, boulanger et Marie Marguerite Lambert. Il est mort le 13 juillet 2004 à Marvejols. Professeur d'allemand encors complémentaire, il a été résistant puis déporté au camp de Dora , de Buchenwald, et de Bergen-Belsen en Allemagne[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1915, son père, Caporal au 5ème bataillon de chasseurs à pied[1] est meurt pour la France le 13 août 1915 à Baüenkopf (tué à l'ennemi) .Sept ans plus tard sa mère se remarie avec Marcel Bricard, douanier à Strasbourg [2].

En 1931 jusqu'à 1933, il fait des études à l'École normale d'instituteurs d'Obernai ,puis il devient professeur, instituteur à Weiterswiller puis à Hagenau ( Bas-Rhin ).Fait lieutenant d'infanterie ,il a été fait prisonnier et dirigé sur un Oflag en Poméranie . Marcel Pierrel est libéré comme alsacien [3],il a traversé toute l'Allemagne.[4]Il réalisera le passage de la zone interdite à la zone occupé à Gérardmer .En 1940 il traverse la zone occupée pour arriver en zone libre qu'il réussira St Marcel près de Chalon-sur-Saône [4] .Il est alors envoyé en Lozère comme professeur d'allemand et de chant [4] au collège de Marvejols (Lozère) qui prendra par la suite son nom .Le collège de Marcel Pierrel le collège public de Marvejols .Marcel Pierrel enseigne au cours complétaire avec Henri Cordesse[Notes 1][4], qui lui fait connaître d'autres résistants.

En 1942, il organise l'Armée secrète en Lozère, dont il devient le responsable du secteur de Marvejols.

En 1943, avec sa contribution et grâce à sa maîtrise de l'allemand, un maquis d'allemands antinazis s'installe sur l'Aubrac (col de Bonnecombe).Il assure la réception, à la gare de Marvejols , d'Otto Kühne, ancien député comuniste allemand et de ses camarades .

Lors d'une réunion au château de Saint Lambert , le 30 août avec des responsables des secteurs de Florac, de Langogne et de Marvejols, il se fait arrêter par des membres de la gestapo [5]. Mis au courant par Paulge, résistant qui est en fait qu'un espion au sercice de la milice francaise .

Marcel Pierrel ,est accueiIli dans le camp de transition de Buchenwald .Il arrive ensuite à Nordhausen où il est envoyé faire du travail obligatoire,sous le matricule 31247 à l'usine du tunnel de Dora il travaille dans des conditions insoutenables à la fabrication de la fusée V2.En état critique (au bord de la mort) Marcel Pierrel passera un mois dans le camp de concentration de Bergen-Belsen .En 1948 il retourne à Marvejols où il reprend, son poste de professeur au collège jusqu'à sa retraite, en 1962.

Le 20 février 1987, la municipalité de Marvejols donne son nom au collège de la ville.

Membre du jury départemental du Concours de la Résistance et de la Déportation, il prépare chaque année collégiens et lycéens à ce concours.Il est également vice-président de l'Association départementale des Anciens de la Résistance, vice-président de l'Office départemental des anciens combattants et victimes de guerre, président de l'Union départementale des anciens combattants.Il est titulaire de la croix de Combattant volontaire de la Résistance, de la croix de Guerre avec palme, de la croix du Combattant, de la médaille de la Résistance et a été fait Commandeur de la Légion d'honneur le 8 mai 2001. [5]

Comité d' histoire de la seconde guerre mondiale et recherches de Marcel Pierrel[modifier | modifier le code]

En 1947, il accepte d'être le correspondant départemental du Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Ce comité, a pour mission de préserver la mémoire de la Seconde Guerre mondiale.Composé de professeurs d'université, de représentants de l'administration et de hautes personnalités, il dispose de six commissions de recherche et d'une centaine de correspondants départementaux.

En 1981,Marcel Pierrel est amené à faire des recherches sur différentes thématiques ayant trait à la Seconde guerre mondiale :

- la résistance, d'où la publication avec Henri Cordesse d'un livre retraçant les années de Résistance en Lozère de 1940 à 1944 et d'une carte du département localisant les maquis, les combats, les parachutages, les sabotages en 1943-1944 ;

- la déportation, avec la publication d'une carte et d'une brochure sur la Lozère sous l'Occupation allemande ;

- les prisons et les camps d'internement ;

- les requis au STO ( service de travail obligatoire).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « archives départementales des Vosges »
  2. CD-Rom La résistance en Lozère
  3. Archives départementales de la Lozère, Présentation du producteur du fonds Marcel pIerrrel
  4. a b c et d Henri Cordesse, Histoire de la résistance en Lozère, Presses du Languedoc, (lire en ligne), p 285
  5. a et b « Fonds Marcel Pierrel Archives départementales de la Lozère »

Notes[modifier | modifier le code]

[Notes 1]Henri Cordesse et Marcel Pierrel était amis et travaillaient tous les deux pour la résistance
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