XVIe siècle en Lorraine

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Cette page est une liste d'événements qui se sont produits au seizième siècle en Lorraine.

Éléments de contexte[modifier | modifier le code]

Atelier de Luthier à Mirecourt

Événements[modifier | modifier le code]

Années 1500[modifier | modifier le code]

Notre Dame de Bonsecours, par Mansuy Gauvin

Années 1510[modifier | modifier le code]

Le duc René II à la tête de ses troupes suisses devant la ville de Saint-Dié (Liber Nanceidos (Pierre de Blarru, 1519)
  • 1515 : Antoine le Bon, successeur de René II est blessé à la bataille de Marignan.
  • 1518 : le rhingrave Philippe-François ayant adopté la Réforme, sans toutefois obliger la population à suivre ce choix, la principauté de Salm comporte une population de protestants réformés et de catholiques qui cohabitent pacifiquement.

Années 1520[modifier | modifier le code]

Les cinq « têtes » de la maison des Têtes

Années 1540[modifier | modifier le code]

Années 1550[modifier | modifier le code]

Fin de la République messine. Entrée à Metz d’Henri II (roi de France) le . Huile sur toile d’Auguste Migette, vers 1850. Musée de la Cour d'Or.
Robert de Lénoncourt
  • 1552 :
    • le connétable de Montmorency, pour le compte d'Henri II, s'empare de Toul, Metz et Verdun. Henri II de France en profite pour destituer la régente, nièce de Charles Quint, pour laisser seul le Régent qui n'est autre que l'oncle du jeune Charles III.
    • Charles Quint assiège Metz, mais François de Guise assure une défense efficace.
    • Selon la légende, le père Fouettard serait né à Metz en 1552 pendant le siège de la ville par l'armée de Charles Quint. Les habitants de la ville firent une procession avec un mannequin à l'effigie de l'empereur à travers les rues avant de le brûler[6]. Ce mannequin pourrait être à l'origine de la légende[7].
    • Toul, ancienne principauté épiscopale du Saint-Empire romain germanique, passe sous le contrôle de la France, au cours du voyage d'Allemagne.

Années 1560[modifier | modifier le code]

Années 1570[modifier | modifier le code]

Charles de Lorraine

Années 1580[modifier | modifier le code]

Années 1590[modifier | modifier le code]

Naissances[modifier | modifier le code]

François Ier de Lorraine
Philippe-Emmanuel de Lorraine
Christine de Lorraine
Franz von Mercy
  • Vers 1530 à Nancy : Pierre Leclerc du Vivier (décédé en 1598), conseiller et surintendant des finances du cardinal Charles de Lorraine (1567-1607) et du duc Philippe-Emmanuel de Lorraine (1558-1602).
  • 1580  :
    • à Nancy : Antoine Chaligny, mort le à Paris, est un fondeur lorrain.
    • à Vittel (vers 1580) : Claude Bassot, peintre lorrain mort probablement dans le sud de la Lorraine à une date inconnue peut-être vers 1635.
  • 1586 :
    • Août à Nancy : Jean Le Clerc (mort à Nancy le ), peintre d'histoire baroque caravagesque rattaché à l'école de Lorraine.
    • Jean L'Hoste, mathématicien, ingénieur, conseiller de guerre et intendant des fortifications du duc de Lorraine. Mort dans la même ville le .

Décès[modifier | modifier le code]

Claude de France
Johann fischart
  • 1545, 12 juin à Remiremont : François Ier, duc de Lorraine et de Bar, fils d'Antoine, duc de Lorraine et de Bar, et de Renée de Bourbon-Montpensier, né à Nancy le , régna pendant 363 jours de 1544 à 1545.
  • 1584 à Verdun : Nicolas Bousmard, né en 1512 à Xivry-le-Franc, prélat français, évêque de Verdun au XVIe siècle.
  • 1593 à Verdun : Nicolas Boucher, né le à Cernay-en-Dormois, prélat français, évêque de Verdun au XVIe siècle.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. http://www.salinesroyales.fr/wp-content/uploads/LES_SALINES_ROYALES_DE_DIEUZE1.pdf.
  2. Laurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine: des premiers Celtes à nos jours, Place Stanislas, , p. 92
  3. https://www.kronobase.org/timeline-waldseem%C3%BCller_r%C3%A9alise_seul_avec_lappui_financier_du_chanoine_gauthier_lud_la_1e_carte_du_duch%C3%A9_de_lorraine-175535.html
  4. Date visible dans un cartouche au-dessus d’une porte.
  5. Jean-Daniel Pariset, La Lorraine dans les relations internationales au XVIe siècle in Les Habsbourg et la Lorraine, Études réunies sous la direction de J.P. Bled, E. Faucher, R. Taveneaux Presses universitaires de Nancy, 1988. (ISBN 2-86480-147-7). p. 50
  6. Marie-Christine BRAJARD, « Le site des fan de Saint Nicolas », sur stnicolasfanclub.free.fr (consulté le ).
  7. « Origine du Père Fouettard en Pays Messin », sur BLE Archives (consulté le ).
  8. a et b « L/'Histoire de l/'Université de Nancy », sur histoire.univ.nancy.free.fr (consulté le ).
  9. Elisabeth Bonnefoi, « La procession de nuit de la saint Nicolas à Saint-Nicolas-de-Port », sur aleteia.org, (consulté le ).
  10. À la découverte de la communauté juive de Metz, Information juive, décembre 2008 et Metz et la Lorraine
  11. Laurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine: des premiers Celtes à nos jours, Place Stanislas, , p. 105
  12. Pierre Lallemand, Pont-à-Mousson : au cœur des rues, la mémoire d'une ville, Pierron, Sarreguemines, 1994, p. 13
  13. Mémoires de Marguerite de Valois, p. 49, (ISBN 978-2-07-043662-0)
  14. « Collège Gilles de Trèves (Bar-le-Duc, 1574) » Accès libre, sur structurae.net, (consulté le ).
  15. « La Ville-neuve de Charles III à Nancy : de la vieille ville à la capitale ducale », sur Les lumières de la ville, (consulté le ).
  16. André Faliguerho, Poussay : ses Dames, sa foire, Gérard Louis éditeur, Haroué, 2009, 127 pages.
  17. a et b Notice d'autorité sur Katalog der Deutschen Nationalbibliothek.
  18. Eugène et Émile Haag, La France protestante, ou Vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l'histoire depuis les premiers temps de la réformation jusqu'à la reconnaissance du principe de la liberté des cultes par l'Assemblée nationale, tome 4, Cherbuliez, Paris, 1859, pp. 364-365.
  19. Notice du Fichier d'autorité international virtuel.
  20. Lepage 1864, p. 271.
  21. Katalog der Deutschen Nationalbibliothek
  22. C'est la date très généralement admise aujourd'hui, qui résulte du fait que l'épitaphe gravée sur le tombeau de Callot indique qu'il est mort le 24 mars 1635, à l'âge de 43 ans. Depuis 1975, les travaux de Pierre Marot ont montré que le recoupement de documents sûrs situe la date de naissance de Callot entre le 25 mars et le 21 août 1592. Cf. Exposition 1992.
  23. La date « traditionnelle », donnée par Félibien, est le 28. Mais l'épitaphe du tombeau de Callot donne la date du 24 mars, sans doute la date réelle. G. Sadoul donne cependant le 25, sur la base du texte latin de l'épitaphe écrite par Siméon Drouin.
  24. Michel Laclotte, Petit Larousse de la peinture, Paris, Larousse, , p. 130-131

Voir aussi[modifier | modifier le code]