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== Fondations ==
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* {{Citation |Henri de [[Fontenay-sous-Bois |Fontenay]], atteint de la lèpre, fait don à l'ordre de [[ordre de Saint-Lazare de Jérusalem |Saint-Lazare]] de tout ce qu'il possède en sa terre et seigneurie }}, acte qui peut être tenu pour fondateur de la maladrerie du lieu, qui disparaîtra au {{s-|XVIII}}{{Note |texte={{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Claude Troquet |titre=La Maladrerie de Fontenay-sous-Bois ({{sp-|XII|-|XVIII|s}}) |éditeur= |nature ouvrage=extrait des ''Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France'', {{t.|49}}, 1998 |année= |isbn= |présentation en ligne=http://cths.fr/ed/edition.php?id=1707}}. }}.
* {{Citation |Henri de [[Fontenay-sous-Bois |Fontenay]], atteint de la lèpre, fait don à l'ordre de [[ordre de Saint-Lazare de Jérusalem |Saint-Lazare]] de tout ce qu'il possède en sa terre et seigneurie }}, acte qui peut être tenu pour fondateur de la maladrerie du lieu, qui disparaîtra au {{s-|XVIII}}{{Note |texte={{Article |langue=fr |auteur=Claude Troquet |titre=La Maladrerie de Fontenay-sous-Bois ({{XIIe|s}}-{{s-|XVIII}}) |périodique=Paris et Île-de-France. Mémoires |tome=49 |année=1998 |éditeur=Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et Île-de-France |présentation en ligne=http://cths.fr/ed/edition.php?id=1707}}. }}.
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* À [[St Andrews (Écosse)|St Andrews]], en Écosse, un hôpital ayant appartenu aux [[Culdee|Céli Dé]] est érigé par l'[[archevêque de St Andrews|évêque]] [[Robert de Scone]] en un prieuré qui sera placé plus tard sous le patronage de [[Léonard de Noblat |saint Léonard]] et qui, {{citation |peu fréquenté en raison du déclin des pèlerinages, servira de résidence pour les femmes âgées{{Note |texte={{en}} « St Andrews, South Street, St Leonard's Chapel », ''Canmore : National Record of the Historic Environment'', s. d. {{lire en ligne |lien=https://canmore.org.uk/site/34373/st-andrews-south-street-st-leonards-chapel |consulté le=10 novembre 2018 }}. }} }}.
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Version du 6 mai 2024 à 08:48

Années de la santé et de la médecine :
1141 - 1142 - 1143 - 1144 - 1145 - 1146 - 1147
Décennies de la santé et de la médecine :
1110 - 1120 - 1130 - 1140 - 1150 - 1160 - 1170

Cet article présente les faits marquants de l'année 1144 en santé et médecine.

Fondations

  • « Henri de Fontenay, atteint de la lèpre, fait don à l'ordre de Saint-Lazare de tout ce qu'il possède en sa terre et seigneurie », acte qui peut être tenu pour fondateur de la maladrerie du lieu, qui disparaîtra au XVIIIe siècle[1].
  • À St Andrews, en Écosse, un hôpital ayant appartenu aux Céli Dé est érigé par l'évêque Robert de Scone en un prieuré qui sera placé plus tard sous le patronage de saint Léonard et qui, « peu fréquenté en raison du déclin des pèlerinages, servira de résidence pour les femmes âgées[2] ».
  • Avant 1144 : fondation à Saint-Satur, près Sancerre, dans le comté de Champagne, d'un hospice desservi par des chanoines réguliers[3].

Publications

  • Jean de Séville traduit le Liber introductorius (v. 948-949) d'Alcabitius, « introduction à la science de l'horoscope des naissances, [qui sera] plusieurs fois commenté[4] » et qui contient « des préceptes concernant la saignée selon la position de la lune[5] ».
  • En Chine, le Shanghan Lun (« Traité du froid nocif »), de Zhang Zhongjing (alias Zhang Ji (142/169- 210/220), est remanié en dix chapitres et annoté par Cheng Wuji et publié sous le titre de Zhujie shanghanlun[6].

Personnalité

  • Fl. Pierre, médecin, à qui le chapitre de Nice concède une terre à Cimiez[7].

Divers

  • Premier exemple connu de l'emploi du mot « gafo » (« gaffet » ou « gahet ») en langue d'oc « pour dire « lépreux » de façon univoque, à partir peut-être du sens primitif de griffe ou de crochet [et] appliqué aux ladres à cause de leurs mains estropiées ou recroquevillées[8] ».

Références

  1. Claude Troquet, « La Maladrerie de Fontenay-sous-Bois (XIIe-XVIIIe siècle) », Paris et Île-de-France. Mémoires, Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et Île-de-France, t. 49,‎ (présentation en ligne).
  2. (en) « St Andrews, South Street, St Leonard's Chapel », Canmore : National Record of the Historic Environment, s. d. [lire en ligne (page consultée le 10 novembre 2018)].
  3. Vincent Poupard, Histoire de la ville de Sancerre, par M. Poupard, curé de la même ville, Paris, Charles-Pierre Berton, , XII-422 p. (lire en ligne), liv. III, § 3 : « Fabrique, hôpital, léproserie et maladrerie de Sancerre », p. 371.
  4. Marilyn Nicoud, Les Régimes de santé au Moyen Âge : Naissance et diffusion d'une écriture médicale en Italie et en France (XIIIe-XVe siècle), Rome, Publications de l'École française de Rome, , 1112 p. (ISBN 978-2-7283-1006-7, lire en ligne), chap. 10 : « Le Livre diététique : Manuscrits imprimés », p. 441-524 [en ligne : § 16, n. 44].
  5. Laurence Moulinier-Brogi, « Un aspect particulier de la médecine des religieux après le XIIe siècle : L'Attrait pour l'astrologie médicale », dans Luc Berlivet, Sara Cabibbo, Maria Pia Donato et al., Médecine et religion : Compétitions, collaborations, conflits (XIIe – XXe siècles), Rome, École française de Rome, , 400 p. (ISBN 978-2-7283-0967-2, lire en ligne), Annexe 1 : « L'Intérêt pour la médecine d'après un échantillon de manuscrits franciscains conservés à la Biblioteca nazionale Vittorio Emanuele III de Naples », p. 20.
  6. Fernand Meyer, « Quelle « médecine chinoise » pour les praticiens occidentaux actuels ? », Revue d'histoire des sciences, vol. 40, no 2,‎ , p. 217-222 (lire en ligne).
  7. Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Pierre », p. 604.
  8. Françoise Bériac, « Le Vocabulaire de la lèpre dans l'Ouest des pays de langue d'oc », Annales du Midi : Revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 96, no 168,‎ , p. 336 (lire en ligne).