2 Aurigae

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2 Aurigae
Description de l'image 2 Aurigae-wiki-01-adj.jpg.
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 04h 52m 37,98035s[1]
Déclinaison +36° 42′ 11,4771″[1]
Constellation Cocher
Magnitude apparente +4,79[2]

Localisation dans la constellation : Cocher

(Voir situation dans la constellation : Cocher)
Caractéristiques
Type spectral K3- III Ba0,4[3]
Indice U-B +1,58[4]
Indice B-V +1,41[4]
Indice R-I +0,78[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −17,24 ± 0,08 km/s[5]
Mouvement propre μα = −25,273 mas/a[1]
μδ = −3,715 mas/a[1]
Parallaxe 5,297 8 ± 0,119 2 mas[1]
Distance 188,758 ± 4,247 pc (∼616 al)[6]
Magnitude absolue −1,84[2]
Caractéristiques physiques
Masse 2,86 M[7]
Rayon 48,14+0,83
−1,79
 R[8]
Gravité de surface (log g) 1,79[9]
Luminosité 599 L[8]
Température 4 115+79
−35
 K[8]
Métallicité [Fe/H] = −0,24 ± 0,03[10]
Rotation 2,3 km/s[9]
Âge 1,80 × 109 a[7]

Désignations

2 Aur, HR 1551, HD 30834, HIP 22678, BD+36°952, SAO 57475[6]

2 Aurigae (en abrégé 2 Aur) est une possible étoile binaire[11] de la constellation boréale du Cocher. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,79[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Gaia, le système est distant d'environ 189 pc (∼616 al) de la Terre[1]. Il s'en rapproche à une vitesse radiale héliocentrique de −17,2 km/s[5].

La composante visible du système de 2 Aurigae est une étoile géante rouge de type spectral K3- III Ba0,4[3]. La notation de son suffixe indique qu'elle est une étoile à baryum légère, dont l'atmosphère est enrichie en éléments issus du processus s. Cette surabondance s'explique soit parce qu'elle est membre d'un système binaire, d'où elle a acquis ces éléments par ce qui est (désormais) un compagnon de type naine blanche, soit parce qu'elle est sur la branche asymptotique des géantes et qu'elle génère ces éléments par elle-même[12]. L'étoile est âgée de 1,80 milliard d'années et sa masse est 2,86 fois supérieure à celle du Soleil[7]. Son rayon est 48 fois plus grand que le rayon solaire, elle est 599 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 115 K[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b et c (en) G. Jasniewicz et al., « Late-type giants with infrared excess. I. Lithium abundances », Astronomy & Astrophysics, vol. 342,‎ , p. 831–838 (Bibcode 1999A&A...342..831J)
  3. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  5. a et b (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 430, no 1,‎ , p. 165–186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F, arXiv astro-ph/0409579)
  6. a et b (en) * 2 Aur -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. a b et c (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  8. a b c et d (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  9. a et b (en) Y. Takeda et A. Tajitsu, « On the observational characteristics of lithium-enhanced giant stars in comparison with normal red giants », Publications of the Astronomical Society of Japan, vol. 69, no 4,‎ , p. 978–88 (DOI 10.1093/pasj/psx057, Bibcode 2017PASJ...69...74T, arXiv 1706.02273)
  10. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  11. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  12. (en) A. E. Gomez et al., « Absolute magnitudes and kinematics of barium stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 319,‎ , p. 881 (Bibcode 1997A&A...319..881G)

Liens externes[modifier | modifier le code]