Margarita Levtchouk
| Margarita Levtchouk | |
 Margarita Levtchouk en 2020 | |
| Biographie | |
|---|---|
| Nom de naissance | Маргарыта Аляксандраўна Ляўчук |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Stradzietch (be) |
| Nationalité |  Biélorussie
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| Profession | Cantatrice |
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Margarita Alexandrovna Levtchouk (en russe : Маргарита Александровна Левчук ; en biélorusse : Маргарыта Аляксандраўна Ляўчук, Marharyta Aliaksandrawna Liawtchouk), née le à Stradzietch (be), est une cantatrice biélorusse.
En parallèle de sa carrière de soprano à l'opéra de Minsk, elle fait partie de l'opposition biélorusse à Alexandre Loukachenko. Elle rejoint à ce titre en 2022 l'administration nationale anti-crise.
Biographie[modifier | modifier le code]
Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]
Margarita Levtchouk écoute de la musique à la radio et chante depuis son enfance ; toutefois, elle ne découvre la musique classique qu'au lycée de Brest où elle étudie la direction de chœur. À l'âge de quinze ans, elle déménage alors à Minsk pour étudier le chant lyrique[1],[2].
Durant ses études, Margarita Levtchouk remporte plusieurs prix, dont le prix Hans-Joachim Fray au Concours vocal international de Noël de Minsk et le prix du public au Concours international Klaudia Taev. En 2016, elle obtient son diplôme de l'Académie d'État de musique de Biélorussie[1].
Carrière de cantatrice[modifier | modifier le code]
Margarita Levtchouk se dit notamment inspirée par Anna Netrebko et Kristine Opolais. Elle a notamment interprété Violetta dans La traviata mise en scène par Andrejs Žagars (lv), la Reine de la nuit dans La Flûte enchantée mise en scène par Hans-Joachim Frey (de) et Barbarina dans Les Noces de Figaro mises en scène par Mikhaïl Kisliarov[1].
Engagement politique[modifier | modifier le code]
En 2020, elle manifeste en réaction aux fraudes massives durant l'élection présidentielle biélorusse de 2020 ; par la suite, elle est obligée de quitter le pays. Le pouvoir en place menace ses parents restés en Biélorussie[3],[4],[2].
Fin 2020, elle accepte d'intégrer l'administration nationale anti-crise, gouvernement biélorusse non-officiel en exil. Au sein de ce gouvernement, elle est chargée de la culture et du patrimoine national[5].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (ru) Полина Бабчёнок, « Маргарита Левчук : “Успех — это реальный труд !” », Belcanto, (lire en ligne).
- (ru) « Маргарита Левчук: Люблю Беларусь, хочу работать здесь и петь здесь », Charte 97, (lire en ligne).
- Virginie Pironon, « Soutenir les opposants biélorusses », RFI, (lire en ligne).
- Émilie Blachère, « Biélorussie : il faut sauver le soldat Protassevitch », Paris Match, (ISSN 2490-9653, lire en ligne).
- (be) « Латушка абвясьціў пра стварэньне Народнага антыкрызіснага кіраўніцтва. Хто туды ўвайшоў », Radio Free Europe/Radio Liberty, (consulté le ).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Théâtre national d'opéra et de ballet de Minsk
- Opposition en Biélorussie
- Administration nationale anti-crise
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la musique :
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